eaux douces et pourtant salées eaux d’avant que le temps inventé eaux sans haut ni bas eaux nourricières berceuses conductrices de sons plus jamais entendus eaux perdues qu’il a fallu – quitter – obligée de plonger dans la matière à déchirer pour passer se lancer contre l’air rêche premier cri et le solide des mains qui vous tiennent vous tiennent vous tirent elles y tiennent ces mains à vous donner la vie comme on dit – oh – eaux douces et pourtant salées comme la mer la mère la mer eaux amères perdues pour jamais plus jamais retrouvées les mêmes pour tout humaine humain eaux primordiales eaux prélude à tout commencement toujours recommencé à chaque fois à chaque fois toujours recommencé.
J’aime beaucoup vos « eaux perdues » pour jamais plus jamais.Merci.
Heureuse que vous aimiez le texte. J’ai lu « femme d’eau » nous nous rejoignons sur le rapport de la femme et de l’eau, qu’elle soit à l’extérieur ou à l’intérieur. Nature féminine de l’eau où est née la vie tout au commencement du monde. Bien à toi.