Un creux d’herbe et de pierres, là près du pont aux deux arches, où se conjuguent les reflets du versant qui fait face, dans cet équilibre fragile très vite menacé, prendre le temps dans les entrelacs d’eau vive, saisir la sonnaille des feuillages rassemblés en un brouillon auprès des pierres de silence, ne plus voir l’eau mais ce qu’elle donne à être, ce qu’elle délivre des secrets qui dorment entre ses gouttes mariées aux promesses de l’air, tenir le vertige à distance respectable, accorder son regard à l’étrange tendresse, un peu sauvage, un peu diabolique qui jaillit de ces eaux.
Quel beau jaillissement…
Merci pour votre regard!
Et la fraîcheur de ces « gouttes mariées aux promesses de l’air ».
un peu de fraîcheur ne fait que du bien… Merci!
Tout le mystère est là… Merci pour ce texte.