Une voix qui résonne dans la salle de bains carrelée de fausses écailles de poisson : « prends garde à l’eau, l’émail glisse ». Une voix qui tue-toi -Moi, et sidère par son mode impératif (dans la baignoire, l’eau se change en glace) : « reste allongée, la cuve est trop lisse pour te tenir debout ». Une voix qui postillonne les mirages (vu, les plâtres du plafond se déliter): « l’eau efface le temps, dilue la rouille ». Ainsi flotte, l’enveloppe d’élastine distendue avant l’évacuation finale. La tête, elle, redoute la coupure d’eau. Elle panse (renaître après mourir).
D’emblée, les écailles pour l’atmosphère… Et tout glisse dans l’étrangeté ! J’aime la tête qui panse… Du pouvoir de l’eau et… du mental (je n’ose quand même pas le jeu de mots stupide !). Bienvenue (même si je suis une revenante dans les ateliers de François)
Merci Marion, je découvre les commentaires après pas mal d’errances digitales… Et merci pour votre « bienvenue » ( je continue à être très intimidée !)
Une voix qui postillonne fort bien les mots ( et les mirages)
Merci Nathalie. Ayant compris (enfin !) le fonctionnement, je m’en vais lire les textes de mes nouveaux amis du Tiers Livre. Je m’en réjouis enfin !
une voix qui joue avec et travalle les mots avec sens
Merci Brigitte ! A vous lire !
Oh comme c’est libre !