La vie comme une eau-forte où seraient gravées cascades roulantes des cris de l’enfance berceau des illusions de la jeunesse voiles de mariées diaphanes surgies de montagnes boisées fontaines de villages et d’eau fraîche lacs bleus aux monstres engloutis mares de cresson vert tendre et d’arums candides rivières de galets eaux saumâtres stagnantes vase au goût de carpe eaux vives eaux mortes toutes aygues confondues sous les ponts de silence mers chaudes charriant les noyés océans de bourlingue de phares abandonnés larmes enfouies ou ruisselantes pluies diluviennes torrents de colère et de boue eau de mort eau de vie
Merci pour ce texte plein de visions qui résonnent ô combien…
Merci Emilie, j’avoue avoir écrit cela d’un jet et le jet ne me plaît pas, trop de clichés, mais j’ai préféré ne pas tergiverser trop longtemps avant de publier au risque de ne plus rien tenter ! Je m’en vais vous (te) lire !
Oui mais le jet d’eau… ça s’y prêtait !
😁
Je me suis enfouie dans ce monde d’eaux vives ou mortes, peu importe, dans ce fouillis transparent fuyant sous des ponts de pierre pareils à ceux de mon village… visions multiples…
Heureuse de te retrouver ici…
Oh ! merci Françoise ! Je vais me régaler, je le sens, et toutes ces présences qui m’ont tellement manqué !
Belle image que cette eau-forte qui s’anime… On la suit de la cascade de l’enfance jusqu’aux océans déchaînés qui résonnent avec les orages du coeur. Puissant !
Zoé, merci pour ta lecture et ton commentaire qui m’encourage !