De l’eau. Celle qui coule et que je bois, dont on s’asperge pour rire se rafraîchir et se toucher, pour la surprise et le saisissement. Être saisi par ce que l’on ne peut prendre à pleines mains sans que ça passe et puis plus rien. De l’effroi de la Manche natale, de l’eau glacée qui m’empêche me pousse et me jette des galets à la douche réconfortante, mais étouffante, collante trop présente, insinuante. De l’eau, sans rien ni goût, ni couleur, ni odeur remplie de micros mondes liés à la galaxie. De l’eau sourd la fantaisie de chaque vie aussi.
Infinités hydroliques des multivers.
Ce verbe « sourdre », qu’il est envoûtant.