Un geste simple, impossible à faire. Remettre de l’eau dans la théière n’a pas été facile pour toi. Vingt-six jours t’ont été nécessaires. Vingt-six comme le parallèle le plus peuplé de la Terre. La théière vide était pleine de moi, de mes gestes, de ma présence, des herbes de la dernière infusion que nous avions partagée. Tu la conservais intacte, telle une relique, pour te rassurer, pour nous émouvoir aussi, pour me séduire encore. Ton amour, sournois comme de l’eau, s’infiltre en moi, me pénètre, m’inonde. Je resterai, farouche, toujours méfiante face à l’eau qui bouge comme à l’eau qui dort. Mais, oui, nous referons du thé et savourerons ensemble toutes nos effusions.
Merci pour ce texte, j’y vois du sacré dans les eaux chaudes du quotidien !
Merci de votre regard.
partager le thé des effusions, c’est tellement l’esprit du thé, merci de cette image
Merci Catherine Serre et heureux de vous retrouver dans ces chantiers de l’été.
La théière vide était pleine… Vingt six jours, dit l’histoire, elle attendit.
Et l’eau coula. C’est une jolie histoire
Merci Nathalie Holt de vos regards attentifs. Et très heureux de vous retrouver et de vous lire lors de ces ateliers de l’été.
Bonsoir Ugo, magnifique texte, envoûtant, chamanique. J’aime beaucoup ce rapport au temps et au partage. Nous en revenons à un sujet que nous passions tous les deux.
Merci Gauthier. Trop complaisant. Heureux de te retrouver.
En lisant les deux premières phrases, j’ai pensé à un conte, à l’eau remontant à rebrousse dans la théière, par le bec, tu vois ? Oui, je pense que tu vois. Bonté.
Merci Emmanuelle. Andersen ? La fée du sureau ? Éclaire moi. Très heureux de te retrouver et de te lire.
Lire dans l’eau de la théière comme dans le marc de café et l’histoire qui s’écrit sous la surface… Chamanique, il a raison Gauthier. Merci.
Merci Anne Dejardin de votre lecture dans le marc de ma théière. Merci aussi de vos écritures et très heureux de vous retrouver dans ces ateliers d’été.