Lucrèce va mourir. Le viol l’a déshonorée. Elle s’avance. Elle ne contourne pas le petit bassin qui lui fait obstacle, traverse l’eau. Sa robe rouge se traine. Mouillée devient noire. L’eau s’éparpille en reflets, des murs de la scène aux murs du théâtre. L’eau entre dans leurs yeux. Lucrèce lève le couteau. Se frappe en plein cœur. Tombe longue sur le bord du bassin. Les violons pleurent. Puis les voix. Il avait fallu mettre du chlore dans l’eau pour la maintenir saine durant six jours. Les habilleuses parlèrent d’un désastre. L’eau chlorée décolorait le bas de la robe de Lucrèce.
Impressionnée par la puissance visuelle, la tension en si peu de mots.
Merci !
Merci beaucoup Agathe.
Forte la scène, simples les mots pour dégager une telle force…
On voit tout, on sent tout
et surtout tes trois dernières petites phrases qui apportent la distance nécessaire au drame.
Merci Nat…
retour vers la scéne ( me manque) merci Françoise
(de toutes manières je suis) (je suis donc)
Suivons uae’l