Je ne sais pas. Je ne suis pas. Je ne suis pas un. Ne me demandez pas. Je ne sais pas. Ni l’un et/ou l’autre panique sous vide.
Toutes mes affaires disparaissent d’un jour à l’autre. Je ne sais pas où elles sont, ni combien. Laissez-moi les replacer d’endroits perdus.
Non mais oui, mes noms sont tous faux. Ils inventent les prénoms et ils mentent sur les noms. Donnez-moi ce pseudo.
SI bruit extérieur égal fort soudain la peur panique tout. Les mots sont criés sans raison. C’est le typhon dans la mousson. C’est le siphon de soi. Incompréhension de soi-même qu’on ne constate qu’après coup. Le calme à la vue des dégâts au sol et sur les toits.
Ses oreilles sont vidées dans sa boîte à manger. Cela tapit l’angoisse qui s’écoule jaune d’or et de pus.
Fausse croyance : on n’est pas. Mais alors qui ? Quelles complexités ? Est-ce qu’A parle et pense ses parents, ses oncles, ses tantes, ses cousins zinzins. Ses cousines cuisinent.
— Alors AH ? — Il a bien dormi ce matin. Est-ce qu’il a fait pipi pas gêné sur son petit arbre ce matin ? Mais pisse-moi dru sur ton arbre sans fin.
Est-ce que tu arrives à bien évaluer ta taille totale ?
— Un conseil et un bon dans la bonne direction. Penche-toi vers l’avant et marche comme l’homme qui marche de celui dont j’oublie le nom qui vivait dans le XVI pas loin de chez Brassens (pas Genet qui lui fit le portrait dans la même édition). Je ne sais pas si Brassens aurait aidé. Il aurait dit un conseil mon gars, achète une guitare, apprend une seule chanson et chante-lui ton unique chanson. Et emmène-la. Là. À Berlin-Est. Ouest. Est. Ouest. Est. Et t’y reste James West. Part pas en vrille. Tu ne fais pas à dîner à Kennedy. Il ne reviendra pas dîner Kennedy. Reprends la posture de l’homme qui marche. C’est vert. Comme un Berliner tu lui prends la main et tu traverses le ring vers…
Ca gicle. Pschuitt. J’aime bien.
Les mots sont criés sans raison…
Forte cette phrase !