Un soir d’été alanguis l’un à coté de l’autre trop chaud douceur des caresses chercher la bonne musique paresser en écoutant Bashung vertige draps froissés finir de s’embrasser chercher un peu de fraîcheur écouter la respiration de l’autre mélanger nos doigts ce petit souffle dans le cou « à l’arrière de l’auto » riff de guitare violon accordéon l’accord emporte un nouveau rêve demi-sommeil qui attend respirer le nez soudain dans les cheveux « hennir » la fraîcheur ne vient toujours pas impossible de dormir pourtant les yeux se ferment attendre sans savoir quoi bercer par la musique lancinante de Bashung sa tête contre ma poitrine et ne pas en vouloir plus pause soyeuse si la musique s’arrête peut être dormir entre deux rêves éveillés douceurs des mains sur elle ses mains sur moi « vertige de l’amour » se décider à couper la musique au morceau suivant encore encore les respirations se sont soudain emportées enfin la brise un soupçon de fraîcheur avoir le goût de tout plein la bouche se frôler à peine éteindre la musique entre rêve et sommeil les mains continuent de se balader respirations de plus en plus calmes la brise fraîche se renforce dormir dormir emporter par les moments doux la ritournelle de Bashung en boucle dans la tête
Et la journée s’ouvre dans cette vitesse calme ces blancs qui se creusent encore et encore. Beau texte.
Merci Nathalie 🙂
Ecrire cette douceur, ce temps précis hors du temps, voilà qui est rare, difficile, je trouve, et ici si bien réussi qu’on le reçoit avec bonheur. Merci
La douceur, c’était bien l’ambiance du moment retranscrite dans le texte.
Merci pour ce retour.
Merci pour ce texte subtil et langoureux où Oslo reste à Oslo sans penser à Agadir, merci de me ramener Bashung.
Merci pour cet écho.