La bouche bafouille, la main sort de la fouille après.
Rien à donner, bonne journée clamée : le pare-choc.
Farfouille mais voilà que ça titube en face : la main se renfonce.
Dépassant de trois pas, pour farfouiller avec l’écran de son dos, au cas où pas de pièce.
Trop de chaleur humaine échangée en paroles, toute pièce est désormais dérisoire.
D’habitude avec les pièces on achète… Mais là quoi ?
Temporiser le temps qu’une main se tende, c’est mieux que de laisser tomber dans la coupelle.
Le regard vers les yeux à rencontrer, le regard vers la main à viser, ne pas se perdre.
Bonne chance pour la suite : ce dire avec, qu’on regrette et qui s’oblige pourtant.
L’étalon du don, fixé une fois pour toutes : la pièce de deux. T’as tu donnes, t’as pas t’esquives mais tu salues quand même, surtout tu ne te dispenses pas de saluer et de regarder dans les yeux.
Ce texte est très vrai, comme un regard dans les yeux.