C’est un livre d’images, je me souviens de ma joie lorsque je compulsais les dictionnaires dans le début des années soixante, les petits dessins, les cartes, les feuilles roses indigentes et incompréhensibles (j’ai toujours eu du mal avec les proverbes) – ce sont des souvenirs et des mots (il manque sans doute une photo d’Aznavour mais on en trouverait d’autres ailleurs). Je n’ai gardé que les images : elles parlent (mais j’espère pas uniquement à moi). C’est un tissu, une façon de parler
1.
Tunis 1955 rue du Mexique
la baie, le mont Boukornine – à ses pieds Créteville
l’amour du cinéma (« Une journée particulière » – le six mai 1938, à Rome – Ettore Scola, 1977)
le pont du TGM et l’avenue du Théâtre Romain, en fin d’après midi
l’un des sols de l’albergo Caffaro – c’est à Gênes, dans la rue du même nom
la terrasse de Cava d’Aliga (c’est en Sicile, à une encablure)
2.
entrée de la cité scolaire
Amàlia Rodrigues et sa guitare portugaise
Edith Piaf et Marcel Cerdan fin des années quarante
un peu comme Simone et son Montand –
la maison côté jardin
3.
cinq petites cuillères en vermeil
5.
en face de chez TNPPI (*), les bouquinistes du quai
une mendiante (plus ou moins fausse) sur le pont du Carrousel (au fond la passerelle des Arts (Le Vent) et le truc de Notre Dame qui disparût en avril dernier)
la plaque en souvenir de Charles Baudelaire, Oscar Wilde et d’autres
quelques roses de TNPPI
6.
Le cimetière San Michele à Venise sous le ciel
7.
la maison d’alors
(sinon cette image) encore des roses de TNPPI
la nonna du restaurant Der Pallaro à Rome
8.
(photo d’entrée de blog : (c)ana nb
Une fiat millecinquecento (la sienne était bleu clair)
Ce sont des travaux épars – c’est disséminé dans les interstices
9.
Les artistes de variété
10.
L’école de la rue Delpech
Le camp de Royallieu (transmetteur de deuxième classe)
l’entrée de la maison du grand-père
La rue de Rivoli, juste à la sortie de chez elle
Beau ce livre j’adore ce sol génois on dirait un Barnett Newman… quelle belle idée aussi ce livre d’images !
t’es trop gentille toi…
non non vraie vipère à ses heures…
Les images non comme illustrations mais comme narration même. Très beau. Et puisque Catherine a démarré les compliments…il y a quelque chose de Sebald dans cette suite. On voudrait vraiment en voir plus (là c’est un encouragement à poursuivre !)
merci beaucoup !
ont dit
Xavier et Catherine ont écrit ce que j’aurais pu tenter de dire