Chaque matin tu es dans la salle de bains. Tu attends que je fasse mon apparition mais je ne suis pas dedans, je suis juste en dessous. J’attends ton anneau d’or que tu adores. Celui qui t’entoure le doigt et que tu fais rouler sous ton nez pour le plaisir de me faire plaisir. Je t’aime et tu adores ça, ton anneau sous le bras. Tu nous vois bras dessus bras dessous mais tu l’as lu, je n’en peux plus. Je suis nu et je suis là en bas de chez toi. Un peu comme ton papa mais avec les croissants dans la salle de bains. Oui je suis nu dans la salle de bains et je t’attends tous les matins. Oui je me cache là avec Maxence qui n’est pas là. Il dort tous les matins en croyant que tu dois mener grand train. En fait il n’en est rien. Tu es juste assise sur ton fondement en entrant dans la salle de bains. Ton fondement c’est ma chaise ne t’en déplaise. Veux-tu être ma chaise ?
– Oh oui je suis forte aise. Je veux bien être ta chaise et toi mon craquement. Oh oui je craque d’être ton fondement. Veux-tu être ma claque ? Tous les soirs on est au spectacle. Je souris mais tu n’as pas toujours dit ça au fond de mon lit. Ce Maxence est-il un garçon poli ? Je suis ta main, veux tu être mon antienne ? Tiens je ne suis pas tienne veux tu être mon antenne, ma boussole, ma parabole ? Mon époux, mon amant et mon firmament ? Viens que je te baise.
– Eh bien baise je suis fort aise. Je vais voir dans les cieux si je trouve un peu mieux. Une vierge, une maman et une putain. Regarde moi dans la glace, mon dieu que tu me glaces. Tu as réponse à tout, je suis au fond du trou et je bois comme un trou. Je vois comme une flaque à côté de la plaque. Tu es ma flaque et je suis ta plaque. Je suis à côté et tu es mon adorée. Élise je suis ton pied, ton chemin et ton parchemin. Laisse toi glisser, allez prends ton pied. Tu es l’antienne et je prends ta main mais je ne suis pas tien. Veux-tu être la mienne ?
Oh oui ça je veux bien être dans ta main et dans ta salle de bains. Maxence tu prends ton pied ? Allez, va te laver au bidet.