Devant toi Devant moi il n’y a rien ! Toujours deux, toujours le vent qui nous passe devant ! DEVANT…il faut y aller. DEVANT, toujours c’est le moment d’y aller. DEVANT. DEVANT, c’est le vide, de devant. Arrêtes de vouloir passer devant, c’est moi qui suis devant ! TOUJOURS DEUX, TOUJOURS LE VENT, ET MOI DEVANT. Mais quand devant soi il n’y a que du vent, du vent de gens hors d’eux…
DU VENT DE SOI,
Devant soi-même le sol
Devant toi à même le sang
Soit toi devant, soit moi
Devant toi suis-moi
Devant de toi à moi
Deux vents, deux soi
De même vent soit ces deux soi
Que soit le vent au devant
Sans toi ni moi
Moi sois, Moi toi
Devant moi Devant moi toi
Mais devant soi Toujours devant soi
Il y a la mer le vent l’univers
Sans toi ni moi
Mais à l’unisson de nos grands soi
DEVANT n’existe pas !
Agnès, j’aime bien ce rythme que le mot DEVANT donne à votre texte, et le mouvement lié à l’image même de la confrontation que je suppose entre deux « moi » d’ailleurs plus qu’entre deux personnes… Bref. Peut-être que vous pourriez essayer de rassembler ce texte en un seul bloc, pour lui donner davantage de force…. à la lecture. Il me semble qu’il y gagnerait, et même que vous auriez été plus loin dans l’écriture…