L’impact
La déflagration
La fragmentation de l’être
La petite phrase qui fait mal et la fissure soudaine, béante.
Une seule sensation: le vide
Tu n’es plus qu’une grande poche de vide. Encore gonflée mais tu ne sais plus pour combien de temps. C’est le vide. Le vide absolu. Qui se substitue à la pensée.
L’air commence à manquer.
Black out total
Vision troublée, pulsation du sang dans les oreilles
La bouche s’ouvre et se ferme pour aspirer un peu d’air ou pour ne pas laisser s’échapper l’indicible.
Pas le moment
Pas le lieu
Sortir de l’apnée, contrôler sa respiration, retrouver un rythme correct.
Reprendre pied
Reprendre ses appuis, les pieds bien ancrés dans le sol
Pas céder
Pas céder à la violence primaire, contrôler le poing qui se lève
Pas le moment
Pas le lieu
Pas possible
Tourner les talons
Oui on s’y retrouve dans cette déflagration. Très fort
Je me suis retrouvé et ai ressenti quelque chose d’une déflagration dans ton texte. C’est chargé. Merci.
Merci pour ce texte ! Forme fragmentée pour un être en éclat…
Par ailleurs, je me retrouve beaucoup dans votre biographie et dans votre manière d’aborder l’atelier !