Le couscous de Mme Barouta
La choucroute du marché
La daurade provençale de Marie-Claude
La goulash de Elle
Le jambon blanc du charcutier du village.
L’omelette norvégienne de ma grand-mère picarde
Le poulet basquaise du dimanche.
La truite aux amandes du vendredi.
Le tartare du lundi.
Le boudin purée du mercredi.
Le restaurant chinois à Saint-Cloud.
Le restaurant japonais dans l’hôtel, vers convention.
Le grec dans le marais.
L’indien à Elancourt.
La ficelle picarde de ma grand-mère picarde.
Les huitres d’Oléron à Oléron.
L’églade à Oléron.
Les crêpes au caramel beurre salé à Auray.
Le gâteau battu, qui disparaissait tellement vite.
Le pain perdu, que j’aimais trouver le matin.
La cuisine laotienne de Vanilda.
Manger le monde. Il a mangé la terre, contre cinq francs il mangeait la terre en vie. Il nous regardait, il prenait le gros lombric, il le mettait dans sa bouche, il le croquait, il ouvrait en grand sa bouche et les différentes parties continuaient de s’agiter, on les voyait. Il les avalait. On riait, lui aussi riait, on était écœuré. Il les avait mérités ses cinq francs. On devinait sous son tee-shirt, les animaux qui continuaient leurs progressions, on devinait des mouvements de reptation sous le tissu. L’estomac, les intestins, ils devaient se lover là dans les méandres des boyaux. Il avait toujours de la terre sur ses vêtements, quelques fois sur ses mains, rarement sur son visage. Un jour je suis allé chez lui, le sol était en terre. Elle devait venir de quelque part cette terre, elle venait peut-être de son corps ? Était-il devenu mi-homme mi- ver de terre
Souvenirs de cuisines et retour à la terre. Puis porte ouverte sur le fantastique. Bel enchaînement.
Merci.
Ce court dépli « manger le monde » est très beau. Je voudrais en savoir plus sur ce mi-homme mi-ver de terre!
Pourquoi pas un jour.
Etonnant…excipit très engageant…La suite SVP…Merci !!!
Si vraiment la foule insiste, la suite viendra.
super le grand écart avec la partie grossissement