D’eau, d’eau l’enfant d’eau. De l’eau sur de l’eau. Se baigner quand il pleut. Se baigner alors qu’il pleure. C’est du ton sur ton. C’est assaisonner une salade d’orange avec du citron. C’est surtout les gouttes de pluie qui trouble son reflet de l’eau sale et salée. C’est sentir la bulle amniotique une fois encore et se lover dans les courants d’eau. C’est oublier la sueur chaude et se rafraichir encore sur une hérésie lacrymale. Se baigner quand il pleut. C’est un fantasme liquide sans alcool ni glaçon. C’est prolonger au large les espoirs douchés. C’est plonger au plus profond de l’âme.
Enchaînement très poétique… Et oui, vos mots respirent, on peut sentir leur souffle… Âme sensible, surtout, ne pas s’abstenir.
Merci Zoé Sultana pour ce commentaire. Respiration, Râle voire Suffocation
Emportée par les images, douceur, précision, voyage. Une balade à travers l’eau. Merci
Bonjour Emmanuel,
Se baigner quand il pleut, aussitôt le plaisir et la sensation reviennent, merci de les avoir convoqués,
Catherine Serre
Cette comptine d’eau à ras bord d »âme. Coule si juste .