Découvrons l’onde : étrangère à toute préhension solide, elle immisce sa fraicheur interstitielle dans l’intimité de l’imposition qui la fend. Sentinelle propice à la résurgence de la caresse, son appel irrigue la volupté sauvage du glissement. Nul doute qu’il en faudra, de l’audace, pour suivre cette claire iridescence jusqu’aux tréfonds des lieux sauvages ou s’agite sa gaité moléculaire. Nous pourrions nous y perdre : arrachés au sol, envoutés par le tumulte tortueux de tous les basculements. Là où le repère de l’étendue ne répond plus et gît, vaincu par l’éternité silencieuse, il n’est plus de place pour le cordeau. Nageur qui s’y pâme, prend garde à ton élévation. Gouttelettes, clapotis, truculences du gazouillis de l’eau luisantes comme l’ivoire au soleil. Nous mentiriez-vous sur l’extension de vos tourments cachés ?