De-ci, de-là, de l’eau d’un lac de montagne, eau dite larme de géant naguère fréquentée par drôle de nénufemme tourne-virant-palmant nénupharement petite au coeur du vertigineusement grand, de-ci, de-là, de l’eau roulant charroi de terre et de mémoire entre le pont Marie et le pont St-Michel, de-ci, de-là, de l’eau, parfum salé-iodé annonçant le varech bien avant que le regard s’y pose, de-ci de-là, de l’eau quand caracolant au creux d’un caniveau, de-ci, de-là, de l’eau, petit matin, Ganga mêlant corps flottants et corps en ablutions intimes et rituelles, de-ci, de-là, de l’eau toute d’à-pics, de crues, courants et contre-courants, de méandres repoussant l’agonie des deltas, de-ci, de-là, de l’eau jamais ne rebroussant chemin.
Plaisir de te retrouver là…
Plaisir du texte
merci pour ce voyage de fleuve en fleuve, depuis des berges boueuses inconnues aux ghâts de la Ganga qu’on ne peut oublier…
Oui, merci, Françoise, pour ce retour – des sources donnant naissance aux « larmes de géant » jusqu’à la Ganga pour des voyages d’un autre ordre, une évocation sans chronologie, juste du souvenir qui remonte, plus léger que l’eau… au plaisir de te lire !