L’effet miroir, double effet, les effets de la Mélusine qui faillit à chaque fois qu’elle se met en travers de la route des libristes qui s’épient en se disant aussi : mais qu’a-t-on fait pour rendre cette fille aussi malheureuse que la pierre ?
Mélusine ? Ondine plutôt qui se regarde dans les yeux de son fiancé, qui épie tous ses gestes et qui se déteste sans savoir comment épier les restes d’un geste, d’une main, d’un effet beurre. Qu’attends-tu avec tes mains de beurre qui laissent tout tomber, ma fille ?
Ma fille ? Mais qu’attends-tu finalement maman ? Un effet miroir ou une rétrogradation dans le système des plus à même d’ignorer le système dans lequel tu vis ?
Au milieu de ta semelle, un W qui existe et un E qui a disparu. Elise, tu disparais et tel un ludion, tu réapparais. Tu peux savourer un sacré coup de piston de haut en bas et de bas en haut, une belle poussée d’Archimède qui remue toutes les merdes d’un monde qui se dit entier mais qui ne fait qu’entériner les bouses des sages reconvertis en passants défaits par l’adage : fais de mieux que pourrais, mon vieux, et réapparais comme un vieux qui disparait avec son lait et son beurre. Mais tu as des mains de beurre, ma fille, on dirait.
Effet miroir disais-tu. Que les dieux te veuillent ce qu’ils ont voulu : voir ta vie par le petit bout de la lorgnette et voir si tu t’en sors avec tes histoires de ménage qui sont juste bonnes à faire du carnage dans ta tête. Qui est la meilleure épousée ? Celle qui repasse et fait du fabuleux avec du fabulon. Mais qu’est-ce que ce fabulon ? Un female gaze, évidemment, comme toutes ces maternités dont on se repait pour tenter de lire Proust alors qu’on ne l’a jamais lu dans la réalité. Allez voir si tout se fait, se refait ou se défait, les réputations, les envies d’en finir avec une réalité surcomposée par les effets boomerang d’un petit chat qui n’a rien fait mais qui en redemande. Allez, single take mon amour, mon chat, mon Ondine qui met le son plus fort qu’un texte de Mélusine.
Alors, cet effet miroir est fait pour te déformer, pour te rendre passable dans la réalité alors que tu as tous les effets d’une bonne fée qui se soumet aux réalités des anciens, des modernes et de ceux qui vont finir pat t’apprivoiser. Rien de tel qu’une bonne fée pour s’apitoyer sur son sort et se désoler de ne pas prêter aux flancs des manants qui se repaissent de cette réalité tant de fois blousée et bluesée par tes salmigondis alors qu’il faut être honnête, une fois ça suffit, mais tant et tant, c’est redondant.
Alors relève-toi et guide-toi comme le prénom que tu n’as pas et qui fait fureur dans les manoirs en levant le bras d’un air narquois. Non, tu ne feras pas fureur dans les parquets de la principauté. Tu es là pour masquer la beauté d’une poésie qui n’a pas de reflet mais seulement un « kiss cool » pour deuxième effet.
Il faut venir à Châteauroux pour comprendre l’effet « kiss cool » des reloaded et de Mélusine qui sentent la naphtaline. Viens-y donc à Châteauroux, pour voir si la Béguin a bien résumé les endroits parfaits pour se faire blueser dans tel ou tel endroit. Bon ça y est, tu l’as fait, ton blues y est et maintenant, qu’attends-tu pour parfaire ton numéro de Vincennes, un animal dans un zoo qui ne dit pas qu’elle a vu la vie mais qui sourit dès qu’elle a compris que ses salmigondis iront au paradis des petits pages d’une musique aux abois et qui s’en va dans la page de l’émission d’un autre nom. Je crois que c’est « Mets l’ouzo et rapproche-toi de son dos », ça fait un bon dribble pour celui qui est enfermé aussi au milieu de sans-abris qui cherchent un cagibi pour trouver un endroit où ils feraient bien un somme, en somme, au lieu d’un endroit qui est là pour mettre tout le monde au même niveau, des gens sincères et inusités, et des gens qui cherchent l’endroit pour mieux tester les habitudes d’une habituée des mots et des petits qu’on lui fait dans le dos.