demeurer mais plus pour
sentir les lieux l’autre l’intime une cage d’escalier un peu sombre une ouverture facile une cité dans une ville riche
pas trop tache
une cité à mignonnerie n’empêche pas la drogue autre temps autre rang
revenir à l’enfant qui grimpe les marches
dans cette ville tout est pente ça creuse les pentes ça capitule les muscles des maldebouts
des marches pour le hall grimper des marches pour l’étage grimper au premier pallier grimper
en face la porte blindée la clef lourde remue un système entier d’autorisation ou d’absence d’autorisation
derrière la porte derrière une vie cinquante le nombres d’années passées dedans
quelques autres pour les petits girons grand-mère en visite en garde en transit
pantalon grand-père en visite en garde en transit
l’enfant des week-end moitié moitié
avec l’une danser dans les plis des robes carreaux avec l’autre informatiser
et la gestuelle des mains non autorisées à mâchonner mâchouiller recracher
à l’arrivée face toilette l’odeur de lavande chimique pique les yeux
et le papier peint crie l’abandon sixties
et le cendrier mégotte les maïs gitanes
et le vide ordure pleure chaque bouches cousues
les couleurs du lieu à dominantes enfumées oscillent entre un orangé chenille canapé un beige rideau usé un marron murs passé
et l’encombrement
une vie tassée sans bouger une vie des meubles des papiers
ajouter ne jamais jeter pour le cas où
l’enfant prend son doudou lapin chaque quinzaine passe de la voiture à l’appartement de seconde génération à troisième de l’habité à l’incongru
les deux familiers les pas les gestes les jeux familiers
ranger retrouver ritualiser
les bonbons le radiocassette la télé ritualiser
les mains les genoux les moustaches ritualiser
d’abord le hall sombre et le monoprix du bas de la rue
d’abord le hall sombre et les trèfles du parc du haut de la rue
d’abord le hall sombre et le lit superposé du bas qui
et puis