Terre rOnde comme douceur magnifique dans sa robe d’arbres et de bois broussaille. Douce dans sa tournée vagabonde. Voluptueuse dans son déplacement son ondulation planétaire. Oui. Magnifique échappée. Toujours renouvelée. Oui. Et toutes ses bouches. Trouble désir. Toutes ces bouches d’où jaillit une eau soyeuse, multiple qui inonde et disperse à l’envi sa précieuse semence. De tous côtés l’on voit son sillage. Clapotant ou murmurant. Mais aussi, souvent, tumulte souillant, fracas ébouriffé, écume bouillonnante. Rage cinglante. Nez en l’air, on contemple, la nuit venue, ses projections soufflées comme bébés brocart.
eaux de la sensualité!
Merci Isabelle. Sensible à votre commentaire.