comme la superposition des images comme tu serais comme en silence presque comme une première fois comme quand le temps comme le cuivre le parfum aveugle dans la chevelure comme le matin désert comme l’attente le long de la haie dans le lotissement comme les pas rapides étouffés comme le masque pour dissimuler le visage comme la porte entrouverte comme l’appartement vaste de silence comme un rite le café les mots sur la porcelaine comme les mots pour meubler comme l’embrassement debout dans le salon en ordre comme une photo d’architecture comme le livre à soi vu posé sur la pierre de la cheminée comme les pas dans le couloir comme la chambre d’enfant sans enfant comme le vide à être deux seulement et totalement comme la précipitation malhabile pour se déshabiller comme surnuméraire les membres mêlés enfouis sous le drap comme le froid après l’étreinte comme la rose du mouchoir froissé sur la joie lancé sur le parquet comme les confessions douces et vaines comme la blessure du don d’une déesse comment en pensée sombrant dans le plafond comme tu viendrais comme la fuite
De ce rythme en évocations comme l’espace se remplit de tes mots en désordre. Merci Tristan.
Merci Jean-Luc
Une superposition d’images comme tu l’annonces d’entrée de jeu. Et en avançant on saisit une histoire, un personnage, deux, glissés subtilement dans le texte. Très beau.
très beau cette succession de mots et d’images, merci