je t’aime comme toi et moi ferait quatre si nous dansions encore sous le grand drap je t’aime comme je ne te vois plus et que tu m’apparais je t’aime comme à pas d’heure et dru à la vitesse de la lumière et c’est encore trop lent je t’aime comme d’avant la mort pomme pendu à l’arbre et pourtant détaché de la pesanteur je t’aime comme revenir au début et s’il neige c’est aussi bien je t’aime comme un serrement au cœur quand on sait qu’il n’y a rien à faire je t’aime comme deux mots pliés dans un mouchoir ou comme Cordélia avec ou sans cheval à mots rares dans une lande battue par le vent je t’aime comme le fou le vieillard et l’aveugle je t’aime comme la mort passe à pile ou face je t’aime comme elle frappe je t’aime comme tu me tiens par la main sans rire je t’aime comme je voudrais crier des fois j’voudrais crier ou comme partir pour ne jamais revenir je t’aime comme il pleut dans une forêt après qu’il n’a plus plu et que toutes les bêtes s’arrêtent pour boire
si beau!!! j’aime oh comme j’aime, merci
Gracia, Merci.
Encore et toujours votre écriture, vos mots, leur élan, la profondeur qu’ils prennent, emportent. Merci Nathalie Holt. Merci de ces présents.
Merci Ugo