A propos de Catherine Plée
Je sais pas qui suis-je ? Quelqu'un quelque part, je crois, qui veut écrire depuis bien longtemps, écrit régulièrement depuis dix ans, beaucoup plus sérieusement depuis trois ans avec la découverte de Tierslivre et est bien contente de retrouver la bande des dingues du clavier...
Waouh j’ai adoré, quel flux rythmique. Ca m’a fais penser à un propos de Richard Bohringer, il dit: je ne suis pas un gras de la syntaxe, je suis de la syncope. C’est un compliment, c’est de la musique noire américaine, du jazz.
Merci Rudy, être de la syncope dans ce sens, ça me plairait bien !
Très chouette texte.
J’aime : ‘la tache de café en forme de carte de France qui défigure le salon’, ‘les brûlures de mégots comme un troupeau de cafards’, ‘le silence sale’ (ah là y a matière à creuser), ‘là où les talons n’ont pas poinçonné’.
Et superbe rythme.
Merci Annick. Il y est ton texte ? Je ne l’ai pas vu.
A suivre, à suivre Cath’ 🙂
beau style et belle coulée avec rugosité et accidents en accord avec Rachmaninov
merci de votre lecture, Brigitte, du coup j’ai réécouté Rachmaninov, abandonné depuis des décennies, moins mon truc aujourd’hui !
a bin ! quel solo, ce « clés de sol » ! merci de ce texte, Catherine ! ça fait comme de l’impro grand style ! et tout ça se tient d’un bout à l’autre, je trouve !
Merci Vincent, je me sens déjà moins solo, d’autant que j’ai récupéré des biscuits soviétiques pour tenir la grande durée de ce périple… 😉 je vous raconterai bien une histoire soviétique qui me fait beaucoup rire mais bon elle est trop longue, un jour à l’oral…
De Sydney Bechet à la tendreté des tomettes on ne voudrait pas s’arrêter.
Merci Jeanne, ça fait plaisir de lire ça…
Quels peuples dans ces tapis !
J’adore ce terrain de jeu passionnant que deviennent les sols en de l’enfance, et la drôlerie incongrue, qui parcourt le texte! ‘arrête de te traîner par terre, pas traîner, du tout, dominer monde tout petit,’ Merci c’est plein d’énergie! (et bravo surtout avec une attelle!!)
Merci Emma, commentaire bien généreux et se souvenir de mon attelle que moi j’ai déjà oubliée ! j’en suis libérée, mon petit doigt obéit au doigt et à l’oeil, enfin, il renâcle encore un peu sur la souris, mais je lui ai dit toi si tu continues j’adopte un rat !
Quelle vie de chien qui ne s’arrête jamais et qui m’entraîne là où je n’aurais jamais pensé aller !
Merci pour ce beau texte !
J’aime beaucoup…la distance affichée du début, la table qui a survécu, la description de ce qui a besoin d’être accumulé et la fin toute en douceur et sensuelle… Un voyage le nez en bas. Merci