Un seul pétale longiligne d’alstroméria reflète depuis quelques instants le soleil dans les pépites de poussière et soudain se détache de sa fleur pour choir très lentement un soir d’été sur le bois de la table.
Montagnes de Sables toutes en tortillons friables mais à l’aspect solide dispersées sur la plage par les mystérieux travaux des dits « couteaux » ( invisibles coquillages ) et qui ressemblent à un tableau nommé » La Tour de Babel » admiré dans un livre d’image.
Les spirallions ( si ce mot existe ) de crayon noir à mine de plomb taillé à l’instant lorsqu’ils s’achèvent en circonvolutions élégantes pour se figer en fines lamelles d’écorce aux frontières délicates effrangées sur leurs bords.