C’est, tout, une blague ce qu’il dit, ce qu’il fait, toujours. Lui, ce n’est qu’une blague. Tout est fait pour que je rie. Les coups me font rire. Tout. Sûrement c’est un jeu : il faudrait que je joue. – Une merde, une merde je suis, qui ne sait rire jamais. Regarde-la. Un front gelé. Des membres gelés. Sa joue froide ; les membres qu’il touche. Elle est laide, figée dans l’horreur. Entier, un corps qui s’attend à être touché par ces mains drôles. Il rit. Je ris. C’est une blague il dit. Oui. J’ai froid. Rien. Je ris.