A mesure que je vis j’oublie j’oublie
Visages comme pays éparpillés. Faces défigurées par l’oubli. Cires écrasées par le temps. Trognes détruites emportées en morceaux sidérants. Margoulettes ou pipes brisées par les années. Bouilles, frimousses, toutes semblables, usées d’avoir été trop vues. Gueules noires ou béantes, cassées. Gueules de rats, d’empeignes, gueules de bois fendues à la hache de l’histoire. Gueules d’ange menteurs, portant la beauté du Continuer la lectureA mesure que je vis j’oublie j’oublie