transversales #04 | commencer, ça s’appellerait «Savoir continuer»

Une bonne clé de bras, aussitôt les menottes. tout de suite les coups de poing, les douleurs, la tête maintenue à terre, lui à côté qui voulait t’aider emmené lui aussi, embarqués dans le fourgon, passage par l’hôpital, épaule démontée, retour commissariat, pas d’attelle, on n’est pas une pharmacie. Tout s’enchaîne comme il s’y attendait, menaces, insultes, humiliations, la cellule Continuer la lecturetransversales #04 | commencer, ça s’appellerait «Savoir continuer»

transversales #04 | au commencement était le camion

À partir de transversales #02 | et les histoires ? j’ai choisi « La Creuse refuse le passage… », « Pour apprendre à chanter… » et « Les camions encerclent Ottawa… ». Le camion c’est notre saleté. On pollue. On pue. On nous condamne de partout. Alors on a décidé la révolte en clouant le bec aux grincheux : on organise les jeux olympiques des camions. Et Continuer la lecturetransversales #04 | au commencement était le camion

transversales #04 | Comment serai-je ?

1 A la différence de la femme qui avait bien voulu relire son texte, l’homme qui ne relisait jamais avec exigence ce qu’il s’efforçait d’écrire, n’avait jamais été capable de rassembler les fragments de ces détails de la vie qui troublent le lecteur, le confondent, l’emportent, l’enveloppent jusqu’à le faire douter de ce qui est réel ou pas. Aussi n’avait-il Continuer la lecturetransversales #04 | Comment serai-je ?

transversales #04 | un début de quelque chose

Il y a cette tour, étrange et attirante, tel un aimant. Elle est située sur une île déserte, où nul humain ne vit. Et pourtant, une équipe d’explorateurs et d’exploratrices y été débarquée il y a peu, afin d’y mener des recherches scientifiques. Très vite, la tour devient une source de préoccupations. Certain.es veulent y entrer, d’autres s’y refusent. Une Continuer la lecturetransversales #04 | un début de quelque chose

transversales #04 | trois lignes

Ce n’était pas la première fois qu’il quittait la maison le soir après 22h. Il parcourait des kilomètres longeait les quais s’asseyait au bord de l’eau. Il sortait de son sac à dos son instrument africain une sanza et improvisait. Ce petit piano à pouces lui convenait pour sa simplicité et sa musicalité. Un soir il avait franchi la porte Continuer la lecturetransversales #04 | trois lignes

transversales #4 | commencements d’histoires

Les fantômes des morts d’une guerre reviennent. Ils reviennent parmi la vie des vivants. Ils se répandent. Ils se répandent en histoires et ils racontent. Ils racontent aux vivants comment ils sont morts ; eux, les morts de cette guerre. C’est la nuit. Un homme dort. Au chaud. Lit king size. Matelas waterbed ou à mémoire de forme. On se garde Continuer la lecturetransversales #4 | commencements d’histoires

Transversales #04 | Et si…

Le petit chien de monsieur Bellina était un cocker noir. Monsieur Bellina était un vieux monsieur qui habitait à côté de l’école de Saint-Avit-les-Monts, juste en face. Il était en retraite et avait dressé son chien à ramener le journal. Le petit chien de monsieur Bellina allait, chaque matin, jusqu’au centre du village pour chercher le journal de son maître Continuer la lectureTransversales #04 | Et si…

transversales #04 | quatre fois un début

Ça a commencé comme ça : le toubib m’a prescrit un médicament pour la vie entière, du moins pour ce qu’il en reste mais il ne l’a pas dit comme ça – c’était un vieil homme – « vous savez, moi, ça fait vingt ans que j’en prends je ne m’en porte pas plus mal » – tu parles me dis-je, je remets Continuer la lecturetransversales #04 | quatre fois un début

transversales #04 | elles et moi

1- Un amour interdit, celui d’une femme pour le fils de son mari. Elle ne le connait pas. Elle sait qu’il existe, quelque part dans le pays, mais ne l’a jamais vu. Seulement quelques portraits d’enfance que son mari garde dans son porte-feuille. Elle a un travail qui l’enthousiasme, un directeur qui la soutient. Mais même en y mettant toute Continuer la lecturetransversales #04 | elles et moi

transversales #04 | sentiments exogènes

codicille : à savoir qu’ils le sont toujours et dans tous les cas de figures, mon cher Platon. La jeune fille assise sur le sofa, tête appuyée sur les coussins, semblait rêver. Sa petite main caressait la tête du grand singe assis à ses pieds, et dont le visage aux yeux clos exprimait… irradiait… je n’ai pas de mots pour…. Continuer la lecturetransversales #04 | sentiments exogènes