transversales #02 | trames & chantiers

ça raconte un amour entre deux artistes | ce qu’il aime chez elle : la liberté et la jeunesse, elle l’aime tout court | ils peignent ensemble, leurs tableaux se répondent en couleurs et en force | lui a déjà une femme dans une autre ville, elle pense pourtant qu’il finira par l’épouser parce que leur amour est fort et Continuer la lecturetransversales #02 | trames & chantiers

transversales #02 | une semaine de compressions

Mardi 15 février Elles sont quatre. Deux circassiennes. Deux danseuses. De part et d’autre de l’océan réunies sur un rectangle noir. Tour à tour duo, trio, quatuor. Les voix conversent. Il y est question de femmes poto-mitan, de places, de doutes, de lignes de failles et de lignes de forces tandis que les corps dansent et que les cerceaux tournent. Continuer la lecturetransversales #02 | une semaine de compressions

transversales #2 | pot-pourri insolite

Pour finir, parce que cette phrase sur l’écriture m’est hier tombée dessus, je la transcris – vous le savez, j’adore les citations ! Mais de qui, mystère pour vous, si j’ai bien compris, je ne dévoile pas mes sources ! – : Fallait que je l’oublie cette journée . Perdu dix dollars au champ de courses aujourd’hui. Quelle chose inutile. Continuer la lecturetransversales #2 | pot-pourri insolite

transversales #02_6 | en ajouter

Deux femmes traversent la rue de Rivoli (plus tard elles retourneront rive gauche en taxi) (il sera conduit par une femme) pour le moment elles vont chez une voyante qui avec son index droit tapera doucement trois fois sur une des lames choisies (j’ai le sentiment que ces images-là sont en couleurs) – dans le poste il y avait cette Continuer la lecturetransversales #02_6 | en ajouter

transversales #02-5 | d’autres encore

dans le poste il y avait cette chanson qu’interprétait pour Corinne (dite Cléo) Marchand quelqu’un (je retrouverai) intitulée “Sans toi” reprise lors d’un festival de Cannes (cinéma) par une Angèle (Van Laeken, elle est de 95) en robe blanche sans la moindre voix (on s’en fout à peine) – toujours eu le sentiment que Cléo attendait de savoir si elle était enceinte Continuer la lecturetransversales #02-5 | d’autres encore

transversales #02 | à supposer que ….

À supposer qu’il y ait encore un peu de place, alors je vous dirais … C’est un village humide et sombre, sans soleil, peuplé d’habitants rustres et poisseux, hanté par d’étranges chants de bergers la nuit venue, dans lequel débarque une ethnomusicologue. Très vite l’effroi s’installe … Bonjour, Monsieur ….. , êtes-vous content d’avoir été mis au monde? Deux cents Continuer la lecturetransversales #02 | à supposer que ….

chantiers | congloménumérations

mur muraille mur de silence mur mur de la honte cloison papier écran paravent murmure murée vivante emmurée mur de barbelés meurtre mourir mûrir mur barrière gestes-barrières barricades barrer barrage de police barre rembarrer barjo monter des murs mur mitoyen mur en parpaing mur de soutènement mur du son mur à cuire au soleil mur de boue mur de béton Continuer la lecturechantiers | congloménumérations

transversales #02 | Robinson II

Robinson arriva sur l’île au moment précis où son ancêtre avait déjà déposé au sec sur le sable tout ce qu’il avait pu extraire du navire échoué. Il se vit entouré d’un bon nombre de coffres en bois, d’amarres, de morceaux de voile déchirée et d’autres objets qu’il ne prit pas la peine d’analyser. Un chien, qui apparemment avait été Continuer la lecturetransversales #02 | Robinson II

transversales #02_4 | une autre image

dans le poste il y avait cette chanson qu’interprétait pour Corinne (dite Cléo) Marchand quelqu’un (je retrouverai) intitulée “Sans toi” reprise lors d’un festival de Cannes (cinéma) par une Angèle (Van Laeken, elle est de 95) en robe blanche sans la moindre voix (on s’en fout à peine) – toujours eu le sentiment que Cléo attendait de savoir si elle était enceinte Continuer la lecturetransversales #02_4 | une autre image

transversales #02 | c’est un homme

Lundi : 1. La foule pressée d’une grande ville inondée de soleil – une silhouette vêtue d’une robe safran le long d’un quai. Ses déplacements tellement infimes qu’on croit qu’elle reste immobile, présence imperturbable au cœur du mouvement désordonné. Les passants pourtant l’ignorent absorbés dans leurs déplacements. Les horloges s’inversent – la vitesse n’est plus que le fond sur lequel Continuer la lecturetransversales #02 | c’est un homme