#LVME #02 |  L’homme au chien noir

L’homme au chien noir L’homme au chien passait souvent entre vingt heures et vingt et une heures, l’heure où les habitants avaient jeté leur sac-poubelle du jour, avant que le film de vingt heures trente ne commence. L’homme au chien noir, une silhouette aux cheveux noirs et gris, habillé d’un manteau noir, d’un pantalon gris sale fouillait dans les conteneurs Continuer la lecture#LVME #02 |  L’homme au chien noir

#LVME #01 | La grande aiguille vient de dépasser le douze et…

La grande aiguille vient de dépasser le douze et la lumière de novembre vient de diminuer. Ils ont retiré du comptoir le colis volumineux et d’apprêtent à l’ouvrir sur une des tables de la salle. Dans la rue, une femme passe rapidement, courbée comme pour échapper à la bise qui souffle un peu plus fort que d’habitude. Ils sourient, ils Continuer la lecture#LVME #01 | La grande aiguille vient de dépasser le douze et…

#LVME # 01 | nulle part

On le voyait partout, on en était sûr : au volant de cette décapotable rouge qui démarre dès que le feu passe au vert – il respecte le code, c’est un homme respectable, bon père de famille et même, à présent, grand-père. On le voit partout mais il n’est nulle part. Une boulangère l’a aperçu au même moment, qui regardait l’intérieur Continuer la lecture#LVME # 01 | nulle part

roman maison #01/14 | en ce jour & à cette heure, six fois

1) 1:28 assembler tous les éléments en coupant la pâte vous a semblé vous ramener vers le centre et vous couper avec la corne vous rassembler et vous coupez pouvez vous aider de vos mains vous rassemblez vous coupez par cette action les éléments qu’on se mélangent et vous allez voir ça se mélange très facilement à la fois avec Continuer la lectureroman maison #01/14 | en ce jour & à cette heure, six fois

#LVME #01 | Un jour, une heure

Quel jour ? quelle heure ? Dans le salon, grande pièce à l’ancienne, haut plafond blanc orné de rosaces, le salon est à l’image d’une boutique d’antiquités, avec son vieux canapé garni d’un velours rouge, le guéridon en bois foncé, le lustre en céramique avec ses cloches en verre. Le chat allongé est blotti sur le canapé, contre le coussin Continuer la lecture#LVME #01 | Un jour, une heure

#LVME #01 | Chemin et Traverse

Un Chemin et une Traverse dans un village gardois, rassemblent six habitations construites sur une terre chargée d’histoire romaine. Il en persiste des liens souterrains singuliers parfois perceptibles chez les résidents. Sans compter les nombreux fils électriques aériens enserrant les habitations dans un réseau contrôlé. Au carrefour, deux maisons se font face. Dans l’une sur le côté droit à l’abri Continuer la lecture#LVME #01 | Chemin et Traverse

#LVME #01 Rue des Savonniers

Il est presque dix-huit heures le vingt-trois novembre deux-mille-vingt-quatre. Au numéro 13, un homme blanc âgé d’un cinquantaine d’années contourne un plumbago qui s’étale négligemment sur le sol de la terrasse et l’homme accède à la porte verte d’un cabanon de jardin, un panonceau indique « DANGER » et l’homme s’agenouille devant la pompe de piscine comme s’il allait entamer une prière. Continuer la lecture#LVME #01 Rue des Savonniers

# LVME #01 I Entre chien et loup

Novembre gris, entre chien et loup, les parapluies aussi sont tristes, les façades moroses, quelques ampoules flambent derrière les fenêtres en réponse au flamboiement des feuilles des tilleuls. Elles volent et dénudent les branches mouillées. Bancs de pierre ni bancs de bois n’accueillent le passant, même pas celui aviné qui oublie le confort. De l’eau, il y a de l’eau. Continuer la lecture# LVME #01 I Entre chien et loup

#LVME l Notre impasse,, en sept paragraphes au lieu de six l Natacha Devie

Tout en haut, à la jonction avec la départementale, une psychologue, son chien et son mari. Le jardin tout contre la route est caché par une épaisse haie, à l’image de la vie de la psychologue, que je ne perçois que comme une chose qui désire se cacher. La psychologue est d’ailleurs peu loquace, et nous nous le tenons tous Continuer la lecture#LVME l Notre impasse,, en sept paragraphes au lieu de six l Natacha Devie