#photofiction# 01 | Approaching a City

Se rendre en bus dans le quartier des squares pour faire des photos, premier lieu de prises de vues. Marcher environ dix minutes vers le quartier européen anciennement quartier Léopold, deux quartiers qui se touchent. Une gare à la fois en plein air et  souterraine. Photo réalisée le 11 février 2022 à 17h05 avec un Iphone 8. Un ancien immeuble à Continuer la lecture#photofiction# 01 | Approaching a City

#photofictions #01 | prendre une photographie.

Prendre une photographie. Finalement j’ai revendu tout mon matériel Nikon pour acheter un Leica d’occasion, et encore il fallait que je mette au bout. Des mois à le payer à tempérament. Mais, ça valait le coup. Au bout du compte j’ai revendu aussi plus tard le zoom qui était vendu avec pour m’équiper uniquement d’un 35 mm avec une excellente Continuer la lecture#photofictions #01 | prendre une photographie.

#photofictions #01 Nouer

Je pars marcher. Cette fois c’est sûr je ne prendrai pas de photo, marcher dans la simplicité de l’instant présent, ne pas encore une fois, plusieurs fois m’arrêter pour photographier, m’enlever cette idée de la tête, photographier les nœuds, tous les nœuds, zoomer sur les nœuds, me pencher, me déhancher, chercher l’angle idéal, mais oui bien sûr cette couleur de Continuer la lecture#photofictions #01 Nouer

#photofictions #01 | Studio 54

elle est sur un mur de la ville. (sur comme on dirait à propos – c’est donc une photo prise à propos d’un mur de la ville. mais c’est aussi une photo sur un mur – comme cet été à la Gacilly. le village entier peuplé de photographies, sur les façades, les murs, aussi sillonner des chemins entre d’immenses panneaux. Continuer la lecture#photofictions #01 | Studio 54

#photofictions #01 | dans la tête mieux

Elle me dit il faut prendre des photos. Maman les souvenirs comptent. Je lui dis les souvenirs dans la tête. Profite l’instant plein ciel pas derrière un écran. Elle dit oui mais insiste. Elle insiste et les feux grondent déjà depuis plusieurs minutes. Elle dit maman plusieurs fois. La dernière gigote je dois veiller avec mon œil en moins à Continuer la lecture#photofictions #01 | dans la tête mieux

#photofictions #01 | Bal du 14 juillet

Des lampions sur des fils disposés en étoiles sont tendus entre les arbres et disparaissent derrière les feuilles. Les bannières triangulaires qu’on imagine pleines de couleurs demeurent immobiles, témoignant d’une absence de vent. Les parasols encore ouverts malgré la nuit jouent avec leurs franges. Sur le côté, une grande porte vitrée est ouverte, offrant une large vue sur la terrasse Continuer la lecture#photofictions #01 | Bal du 14 juillet

#photofictions #01 | l’arbre noir

DESCRIPTION Photo de format carré, en couleur, nette. Les 9/10 de la photo sont occupés par la représentation d’une façade de maison rustique, ancienne et basse. La façade, un mur, est photographiée presque frontalement, mais pas tout à fait. La ligne de fuite est très réduite. Il n’y a quasi pas de perspective sur cette photo. Cette façade, un mur Continuer la lecture#photofictions #01 | l’arbre noir

#photofictions #01 | Picture in the picture ?

Sur chaque photo de cette série on voit : au premier plan, ma main tenant mon vieux téléphone Samsung et mon pouce appuyant sur le déclencheur de prise de vue ; sur l’écran du téléphone, l’image réduite du sujet, nette ; à l’arrière plan, le sujet, incomplet, flou et partiellement caché par le téléphone. La série s’intitule bêtement Picture in the picture ? Essai, Continuer la lecture#photofictions #01 | Picture in the picture ?

#photofictions #01 | Bandes de sable

© L. Humbel, entre Nouakchott et Rosso, 2022 Bandes horizontales au format paysage. Sable, sable, sable, sable, dune où sont piqués des arbres rachitiques, ciel. Le grain du sable est grossier au bord de l’image, puis semé d’accrocs blancs qui sont cailloux et coquillages, rugosité pour la plante des pieds, et une tong en cuir est abandonnée là, à côté Continuer la lecture#photofictions #01 | Bandes de sable

#photofictions #01 | Avec ton ciel noir tu fais pitié!

Cette obsession des ciels est ridicule, surtout que, malgré les variations de couleurs, l’angle varie peu, depuis le coin. C’est que ce jour-là elle était maussade et cherchait une empathie. Tout trouvé le couvercle bas et lourd. Et puis c’est facile de lever les yeux, il est toujours là, lui. Photographier un ciel pour dire le mal être, rien d’original dans tes effusions de sentiments ma pauvre fille ! Surtout qu’à coup sûr la photo avec ce portable reconditionné ne rendra pas les nuances perçues par l’œil, encore moins celle de l’esprit. Il faudrait peut-être rajouter un commentaire en dessous-on passe son temps à faire des commentaires, c’est épuisant. Changer de portable, oui les derniers sont plus perspicaces pour capter l’onde à transmettre, mais il y a la courroie de distribution à changer sur la bagnole, ce n’est pas d’actualité. Changer de robe serait peut-être plus efficace pour se sentir en phase avec le malaise, tu vois par exemple une bien longue, bien sombre, parce qu’avec ton ciel noir, tu fais pitié !