Archives de la catégorie : #08_Kruger
#photofictions #08 | STAR
Déjà collectés ces mots comme prémonitions, toujours à l’affût de la trame qui te suit en parallèle comme un monde qui s’entrelace avec le tien tu les observes les captes un à un les sauvegardes dans ton escarcelle numérique où ils peuvent rester dormants pendant des semaines voire des mois tu ne sais pas s’ils réapparaîtront remonteront à la surface Continuer la lecture#photofictions #08 | STAR
#photofictions #08 | à vendre
Au début de la Rue du Colonel Dreyfus, anciennement rue du Général Gallieni, à Montreuil, sur les murs, il n’y a pas CORINNE NATACHA SARAH ASSASSINÉES. Au n° 1 il y a l’Adresse, Immobilier Coopératif, Vendre, Gérer, Louer, Acheter. Au 3, Quick, Qualité, Burger, Restaurant, au 6 Les Tatas Flingueuses l’annexe, décoration, création, mode vintage. Au 8 la Folle Blanche, Bar Continuer la lecture#photofictions #08 | à vendre
#photofictions #08 | du dimanche au jeudi
Il faisait beau dimanche à Annay-sur-serein. Comme je m’étais fait mal au pied la veille plutôt que de nous balader dans les bois mon oncle m’a proposée de faire un tour en voiture, dans son Austin-Healey couleur « vert anglais ». Nous roulions en pleine campagne, loin de l’Immeuble 10 rue Hector Guimard 75019 Paris et du Serrurier 7/7 24/24 0601191969. Je Continuer la lecture#photofictions #08 | du dimanche au jeudi
# photofictions #08 | déambulations
#photofictions #08 | Enseignes.
photofictions#08… une tentative Elle eut adoré me MACDONALD mais je lui suggérais plutôt qu’on se CARREFOUR . C’est d’ailleurs là que l’on rencontra son père; une homme de bonne société, d’aspect général, mais rien à voir avec LECLERC Il n’avait pas libéré PARIS, 575 kilomètres désormais, 40 années lumières et des broutilles C’était un de ces foutus poivrots qui passent Continuer la lecture#photofictions #08 | Enseignes.
#photofictions #08 | noms d’oiseaux
(paragraphe contextuel et motivant l’écriture dont le contenu est finalement absent, il a été indispensable de l’écrire avant de l’effacer pour que la suite prenne forme, 426 mots et 28 blocs) Il s’agira de retirer d’un musée dans un état avancé de délabrement, les œuvres des trente-cinq artistes longuement sélectionnés, puis de recouvrir les murs des petites lettres des mots Continuer la lecture#photofictions #08 | noms d’oiseaux
#photofictions #08 | Cheminement
Dans le noir, j’entre dans l’expo. Ma main effleure un mur sur lequel je sens un fil de fer tordu. En me concentrant, je découvre que les accidents du fil dessine des lettres et à l’aveugle, j’égraine les lettres : cheminement.Je continue, laissant mes doigts traîner sur le mur essayant de reprendre cet étrange cheminement, creux, bosses, surface granuleuse, bras Continuer la lecture#photofictions #08 | Cheminement
#photofictions #08 | l’ipséité malfaisante
La deuxième fois identique à la première, un même décor où domine un noir minimal, une lettre, décalée par rapport aux autres, pour attirer l’attention sur un événement qui n’en est pas un parce que c’est normal que cet homme parle y compris pour ne dire rien de ce qu’il serait normal d’entendre. tempête—cap—guichet d’aide—stratégie derrière—guerre—crise—désarroi—forte—juste—apaisée La suite dans le même décor Continuer la lecture#photofictions #08 | l’ipséité malfaisante
#photofictions #08 | Nécessaire de toilettes
Sur la plaque de déclenchement de la chasse d’eau, un rectangle blanc et deux poussoirs ronds, cerclés de chrome, un grand et un plus petit, le nom de la marque en haut à droite, gris, GEBERIT. Et puis HARPIC, sur le dessus de la boîte contre le mur, en rouge sur fond blanc, souligné d’une flèche rouge, incurvé façon WordArt. Continuer la lecture#photofictions #08 | Nécessaire de toilettes