40 jours carnet d'écrivain arbre bain Basile Belleville bibliothèque Blaise bleu bois bruit café carnet chambre chien ciel corps cuisine Danse dessin Eau elle enfance enfant estivales famille femme fenêtre fiction Fil Berger Fleuve gare gens guerre histoire image italie jardin juderom2023 K. lecture lieux livre livres lumière main mains maison matières d'oubli mer montagne mort mur musique mère mémoire métro noir nuit odeur oiseaux Paris paysage personnage peur photo photographie plage pluie pont porte poussière père regard rencontre retour rouge rue rêve sable Saint-Etienne Sauveterre silence soleil solitude souvenir souvenirs Sérail temps terre théâtre train Vent ville visage voix voyage école écrire écriture été
Archives de la catégorie : #photofictions
#voyages #09 | Trois extras
Au moment où une hallucination coloriait tout en violet autour de la gare où je transitais, une dame raconta à voix forte l’histoire suivante. Elle dit que plus aucun train n’entrera ni ne sortira. Tout restera immobile, hormis les humains qui se déplaceront en vain dans un univers immobile. Le voyage sera un errement, aux déplacements inutiles. Et un homme Continuer la lecture#voyages #09 | Trois extras
#voyages #06 | Stratégies
En revenant, au point de départ, un autre voyageur est là. En rentrant dans l’hôtel, un homme est assis dans le hall, avec une canne blanche et un chien harnaché. Ils font connaissance. Le bruit de ses pas fait un peu sursauter celui qui s’était assoupi. Il s’assoit sur le fauteuil à côté. Il tourne la tête quand le cliquetis Continuer la lecture#voyages #06 | Stratégies
#photofictions #09 | L’abri de jardin
On va passer la journée ici et cette nuit on repart. Pourquoi dans l’abri de jardin ? Parce que si jamais les proprios arrivaient ils iraient d’abord dans leur caravane avant d’aller dans leur abri de jardin ! Pourquoi t’as choisi cette parcelle–ci ? Justement parce que l’abri est un peu plus grand et dispose de fenêtres pour surveiller ce qui se passe. Continuer la lecture#photofictions #09 | L’abri de jardin
# photofiction # 09 | au troisième
c’est une affaire que je n’ai jamais comprise, sans doute parce qu’elle a eu lieu à la fin des années cinquante et qu’à cette époque-là, dans cet univers-là et ces familles particulières, semblables je suppose à toutes celles d’alors dans ces coins-là, le divorce avait quelque chose d’indigne (ces choses changent, et ce type-là s’est tiré il me semble au Continuer la lecture# photofiction # 09 | au troisième
Photofiction #9 : 15°
Le 12 Novembre 22 Je t’envoie la lettre et la carte vu que je sais que des fois tu reliras en pensant à nous et toutes nos conneries. T’as vu la photo ? C’est le Caillois ! T’aurais pas cru ?! Je suis tombé là-dessus par hasard en faisant le pèlerinage (10 ans déjà que j’étais pas revenu !) Là-bas ça change pas Continuer la lecturePhotofiction #9 : 15°
photofiction #09 | ici et là (documentaire)
c’est là que son père est mort, le 4 décembre 1921 – comme elle était de 14, elle avait 7 ans – elle vivait loin de là, à l’autre bout du monde, avec sa mère et ses deux frères – il est mort là, des suites d’une maladie qu’il ne voulait pas soigner, une espèce de dysenterie qu’il avait contractée Continuer la lecturephotofiction #09 | ici et là (documentaire)
photofiction #09 | en début d’après-midi
Est-ce que tu te rappelles de la première fois qu’on y est allés ? C’est vrai, il y a pas loin de quarante ans – on s’aimait déjà tellement – non mais les choses vont comme elles vont, tu sais bien – et après tout c’est quand même toi qui est parti(e) – on avait garé la Quatre L rouge des Continuer la lecturephotofiction #09 | en début d’après-midi
#photofictions #09 | Les rois du monde
– Je suis le rooaaaââ du monnnnde !– Gaffe, tu vas te casser la gueule.Lol s’est hissé sur la pigouille plantée de façon instable dans les fonds mouvants du marais. A cet endroit, au moindre écart de la plate et il se retrouve à la flotte. Ce ne serait pas la première fois. Ni la dernière. Lol, c’est pas le dernier Continuer la lecture#photofictions #09 | Les rois du monde
#photofictions #09 | A perte de vue
– Tu ne te souviens vraiment pas ? Moi, je revois très bien la façade.Elle a froncé les sourcils, elle ne se rappelle pas. Je visualise très clairement le bloc de béton perclus de froid, d’air vif maritime, ce grand ensemble rectangulaire, uniforme, piqué de fenêtres. Avec vue sur la mer, disait le prospectus. Larges baies vitrées et pourquoi pas terrasse Continuer la lecture#photofictions #09 | A perte de vue