#écopoétique #07 | ni fourchette ni bitume

ni chambre ni élection ni fusée ni lotissement ni fuel ni hamburger ni combustible ni ketchup ni Fake news ni kangourou ni loup ni aigle ni cloporte ni fourmi ni fourrure ni rue ni courant ni débit ni conteneur ni conserves ni smartphone ni ours ni tech ni phoque ni écran plasma ni IA ni âne ni chat ni chien Continuer la lecture#écopoétique #07 | ni fourchette ni bitume

#écopoétique #07(02) | après le pont

mais le ponton de l’ancien débarcadaire ou le pont et loin les navires de charge, ni l’arbre ni la cabane ni le bonhomme de sable mais le hamac la balançoire les lanternes et les tables ou la plage qui s’étend en se tournant un peu à droite et le cri des oiseaux et le cri d’un petit qui remonte en Continuer la lecture#écopoétique #07(02) | après le pont

les mardis #04 | Sentiers péri-urbains

Nos pas sur les chemins changeants des paysages périphériques à la ville de Paris, aux abords de la Seine et Marne et du département du 93. Nos pas nous mènent depuis l’aube, entre forêts et sols bitumés, haies à franchir et autoroutes à traverser, à toute allure, pour ne pas se faire renverser. Nos pas tracent des empreintes, explorent des Continuer la lectureles mardis #04 | Sentiers péri-urbains

#écopoétique #07 | Sans

Sans la vaine verve à commenter les exploits, sans l’affliction factice à commenter les défaites, sans la quête superficielle des ritournelles, sans se refuser à accueillir la ritournelle dont la musique va dire bien au-delà des mots parce qu’en-deçà aussi, sans farder de couleurs jamais goûtées de prétendus personnages, sans fermer la porte à des figures nouvelles, prêtes à bousculer Continuer la lecture#écopoétique #07 | Sans

#écopoétique #06 | Enregistre-toi pluie

Ffffrrrrrrrr Enregistre-toi pluie, même si c’est le ciel qui va décider quand tu vas le déplomber.  ffFFFfffrrrrrr Non, reprends-moi pluie  ! Il me faut revenir et dire désargenter… pourtant, ça c’est plutôt la société qui décide d’habitude. Toi, tu es d’un autre ordre, non ? FfffrrrrRRRR Laisse-moi le temps, pluie, le temps de la juste nuance, laisse le soleil faire un Continuer la lecture#écopoétique #06 | Enregistre-toi pluie

les mardis #04 | Quand cesse la ville

Fuir la Sky Line de la Défense, la route est claire pourtant, deux heures de route, un ruban presque bleu se déroule droit devant, des arrêts, des pompes blanches et rouges, au km 100, des panneaux de signalisations donnent le reste de km à parcourir Enfermée depuis des mois, derrière de larges écrans Apple qui ne donnent sur rien, envie Continuer la lectureles mardis #04 | Quand cesse la ville

#écopoétique #07 | ni

Ni la tartine qui tombe toujours du mauvais côté, ni le métro qui n’arrive jamais quand on est en retard, ni les chats qui griffent les canapés tout en nous regardant d’un air innocent. Ni les chaussettes qui disparaissent dans la machine, ni les clés qu’on perd au moment où on en a le plus besoin, ni la machine à Continuer la lecture#écopoétique #07 | ni

#mardis #04 | la traverse

Fuir la ville, son centre, files de voitures, feux tricolores, bruit des Klaxons, des démarrages, accélérations, freinages, des enfilades de devantures, magasins de chaussures, de vêtements, de maquillage, maroquinerie, pâtisserie, bijoutier, l’avenue est plus large, bureau de poste, collège, feux tricolores, croisement, banque, fleuriste, banque, garagiste, quitter les grands axes, quartier populaire, rues étroites, circulation à sens unique, les feux Continuer la lecture#mardis #04 | la traverse

les mardis #04 | un trou dans la ville

Ici la ville s’essouffle. L’Aqueduc de Petite Guinée et ses vieilles pierres voûtées mangées d’herbes marque la frontière. Inventorié « en ville » pourtant par les services du patrimoine du Ministère. N’en déplaise. La ville s’essouffle. Sous l’aqueduc. Dans les méandres de la ravine Du Lion. Un ruisseau de hautes herbes que les ondes tropicales font grossir et qui rejoint la Rivière Continuer la lectureles mardis #04 | un trou dans la ville

les mardis #03 | Alain de 6 à 7 (et ce tous les matins, avant l’incendie)

[6h00] Yeux grand ouverts sur les découpes du jour dans la pièce, Alain compte les six coups de la cathédrale et se lève comme chaque matin à la même heure. Sauf le dimanche. En souvenir de sa mère. Qui offrait sa peau, ses os, sa chair et son sang au sommeil. Qu’elle disait. [6h10] Alain nettoie méticuleusement son seuil de Continuer la lectureles mardis #03 | Alain de 6 à 7 (et ce tous les matins, avant l’incendie)