## Double voyage #03 Brindilles de Mémoire et de Visu

Foule infinie notre clan. Ce n’est pas dans la glace qu’il faut se considérer. Hommes, regardez-vous dans le papier. hENRI michaux 1… Et parfois…Tu crois que c’est un bout de peau sèche qui dépasse sous ton pied, mais c’est un bout de scotch que tu détaches avec précaution. Ta table de travail déborde de papelards c’est pourquoi tu perds la Continuer la lecture## Double voyage #03 Brindilles de Mémoire et de Visu

#voyages #02 | arrivée

2.Il y a deux jours que je suis partie et j’ai hâte d’arriver. Le temps semble s’être incroyablement rallongé, comme si la nuit n’avait pas eu lieu.Nous arrivons, je le sais car je le sens à l’impatience des gens qui m’entourent. Doucement, les uns se lèvent et ouvrent leur petit compartiment pour prendre leurs sacs de voyage quand d’autres vont Continuer la lecture#voyages #02 | arrivée

#voyages #02 | De l’informe

On sait que la forme d’une ville change très vite. À peine arrivée parfois, il faut lutter contre l’envie de repartir déjà, d’effacer l’image, celle qui nous a saisis d’abord, peut-être trop vite, à l’abord des grandes villes. Le chemin est long, on n’échappe pas à la matérialité du voyage en train, serrés, à une place numérotée, on surveille du Continuer la lecture#voyages #02 | De l’informe

#voyages #02 | Arrivée en vîle

A l’arrivée, le voyage – la distance qu’importe – s’oublie. Une navette, le temps de traversée est court et pourtant, il faut carte d’identité et passeport, avancer, passer dessous l’œil du douanier dont on se demande ce qu’il peut redouter des paisibles voyageurs qui se succèdent. Une montée vers le pont d’embarquement, la main accrochée à la rambarde blanche rongée Continuer la lecture#voyages #02 | Arrivée en vîle

#voyages #02 | L’arrivée, le matin

La nuit, – m’a-t-elle confiée – ses foyers la dévoile de très loin au voyageur. Mais, maintenant que j’arrive, c’est le jour dans sa première heure. Les membres assoupis, les sens en attente, la tête en éveil, les yeux accrochent les formes des montagnes. La ville est là, on la sait – présente quelque part – rien ne s’en voit. Continuer la lecture#voyages #02 | L’arrivée, le matin

#voyages #02 | arrivée dans la ville Atar

Aéroport d’Atar. Ouverture des portes de l’avion. Chaleur. L’air vibre. Poussière. Un troupeau de chèvres guidé par un gamin à quelques mètres de la piste. La piste ? Une seule de terre. Un bloc de ciment comme terminal le seul. Bloc de ciment minuscule. Perdu au milieu de cette plaine immense. Sa porte grande ouverte protégée par une tente blanche. Continuer la lecture#voyages #02 | arrivée dans la ville Atar

#voyages | La nuit d’avant

1. La nuit, j’attends 1. Je n’arrive pas à rester immobile dans ce lit, au bord du sommeil. Peur de m’y plonger, tendue à l’extrême, je liste dans un carnet tout ce que j’ai pu oublier.Comme s’il était possible d’écrire l’oubli. Mais essayer de déterminer le contour de ce que je ne connais pas me fait du bien. Il est Continuer la lecture#voyages | La nuit d’avant

#voyage #02 arrivée dans la ville

voyage réel Ce n’est pas un TGV seulement un turbo train et lorsqu’à l’approche des villes il ralentit, les bruits s’amplifient, quelques chocs de cailloux, jets de caillasses, claquements, frottements sur les rails, fracas dans l’air. Je suis de bonne humeur : revoir ma Normandie ! J’admire le calme du paysage qui défile : les plaines, les vastes étendues bien grasses, Continuer la lecture#voyage #02 arrivée dans la ville

#voyages | De-Là

#2 Arrivée dans la ville / De ce côté-là de la nuit… Il a fallu prendre la direction de la mer, rejoindre l’aéroport, embarquer direction Paris Charles de Gaulle, se laisser soulever dans les airs depuis la poussée des réacteurs, voir Montpellier s’éloigner sous nos pieds, prendre ce visage inconnu, atterrir à Paris, marcher dans la foule en suivant les Continuer la lecture#voyages | De-Là

#voyages #02 | Les vagues à grande vitesse

Un train à grande vitesse d’où la vue dit la vitre est atteignable, le store baissé pour la lumière. L’arrivée se devine, le ciel gris même l’été, parce que le gasoil, parce que la fumée, parce que la ville s’échappe par le ciel. Un tunnel d’humains se déplacent vers le même endroit piétinent fument fatiguent des bagages lourds lassent des Continuer la lecture#voyages #02 | Les vagues à grande vitesse