Archives de la catégorie : ##hors-série

#boost #07 | Toujours passant devant la fenêtre

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Toujours passant devant la fenêtre vérifier la présence du bouleau — parfois se laisser surprendre par l’avènement d’une saison, plus de feuilles, premières feuilles, mille écus d’or.Ouvrir un livre au hasard, une phrase s’impose, la lire à voix haute. Réparer un objet, frotter l’émail de l’évier, fredonner.Presser le visage dans le linge chaud du fer, se souvenir de la tendresse. S’autoriser Continuer la lecture#boost #07 | Toujours passant devant la fenêtre→

#boost #07 | Virginie Poitrasson | danser encore

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Codicille : j’ai beaucoup ri en écrivant ce texte… superstitions ?  Tourner la langue sept fois dans la bouche peut-être huit voir si quelque chose change on ne sait jamais ;  dire un mot à l’envers ; sourire pour de vrai à toutes les personnes rencontrées et pour de faux aussi ; reconnaître le bonheur ne pas l’attraper surtout pas pour aujourd’hui du moins, demain on Continuer la lecture#boost #07 | Virginie Poitrasson | danser encore→

#boost #07 | ce sera ce serait

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Ce sera, ce serait le matin à la lueur dépliée de la lampe avec un bout d’arbre. Ce sera un oiseau pour tous les autres, juste le chant, sans les plumes. La neige serait rare. Ce sera le coude contre l’angle vif du bois de la table, et le cul de travers dessus la chaise dure aux trois coussins. Ce Continuer la lecture#boost #07 | ce sera ce serait→

Boost #6# visages.

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Tout devant ils sont trois – trois comme aimantés – entre eux – par les yeux – Deux aux globes exorbités – sans paupières – hallucinés – Exultant de violence – de rage- comme un flux – s’abreuvant l’un à l’ autre – de haine – comme d’une source – une fontaine – ivresse – extase dans l’anéantissement – Le Continuer la lectureBoost #6# visages.→

Boost #6 | Cosmic child

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Jeudi 20 mars 2025. Vingt-trois heures passées de quinze minutes. Garde de nuit tranquille, donc angoissante. Au fond du couloir à droite, l’ascenseur. Me trainer jusque-là. Appuyer sur le bouton du quatrième étage. Aller voir du côté de la vie qui vient de dire oui à la vie, à cette vie, ici, et pas ailleurs. Changer d’air. Je les observe Continuer la lectureBoost #6 | Cosmic child→

#boost #06 | visage

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je sais que tu vas mourir, tu sais que tu vas mourir. est-ce que je t’ai lu un poème, est-ce que nous avons parlé de peinture.  tu me dis :      — le visage du Christ, je ne l’ai jamais vu. papa ! qui est-ce qui dit ça ?!papa ! papa ! papa !quel  élan en moi vers toipapa papa comment c’est Continuer la lecture#boost #06 | visage→

#boost #05 | Henri Michaux | qui regarde ?

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Codicille : partager la mort de son vivant une expérience à tenter, Bouvier de Cachard un ami peintre a dessiné sa femme les huit derniers jours de sa vie, poignant… 7 jours avant… un portrait, un dernier éclat ou un dernier effacement, le peintre l’a-t-il figée trop tard ? De ce portrait je ne vois qu’une obsession à tracer la vie. Une Continuer la lecture#boost #05 | Henri Michaux | qui regarde ?→

BOOST #6# Dé-visagement

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Visages absents, regard absent.   Comme des fourmis laborieuses, toute l’attention tournée vers les tâches en cours. Des bras, des mains, comme des pattes d‘insectes s’agitent, vite,   consciencieusement,  mécaniquement.  Sans regards échangés. Mornes , apathiques, des yeux tournés vers le dedans . Ne pas dévisager . Chacun à sa tâche. Dans cet espace, relier le point A au point B, rien Continuer la lectureBOOST #6# Dé-visagement→

#boost #06 | méprise

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C’est Kafka qui parle à quelqu’un qui l’appelle Bernard, devant Max qui sait qu’il est Franz et qui lui demande après que l’autre est parti : pourquoi n’as-tu pas dit que tu étais Franz, mais parce que je suis Bernard. Si on te prend pour quelqu’un d’autre ne démens pas. Dans la vitrine du chapelier de la place il y Continuer la lecture#boost #06 | méprise→

#Boost #06 | de visage un seul

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De visage un seul fondu dans l’oreiller tourné vers l’autre comme pour demander pardon de faire mal de donner de la douleur de la peine pour dire l’indicible je vais mourir je le sais je n’y peux rien je serai avec toi jusqu’au bout n’abandonne pas ne m’abandonne pas. L’autre tête courbée douleur intériorisée cheveux noirs sur robe noire entre Continuer la lecture#Boost #06 | de visage un seul→