#anthologie #29 | documentaire

C’était l’idée. Il avait accepté. J’aurais la caméra prêtée par le département vidéo de Paris 8. Je chercherais, en filmant, la force des cercles concentriques. Ce serait un documentaire. Le premier. Ce serait un support pour la suite. … longtemps, elle a repoussé l’éventualité. Ce genre d’aventure, elle ne l’avait jamais tenté. Pour toutes sortes de raisons. Frein de la Continuer la lecture#anthologie #29 | documentaire

# anthologie de #05 à #17 | défi dans le défi

C’est un défi délibéré, un défi dans le défi : impossible dans le temps imparti d’aborder les 13 propositions ayant suivi la 4. 13 propositions, c’est 13 jours.vraiment durs, avec repli, regrets,  douceurs inattendues, larmes attendues, obligations, et retranchement. Depuis, j’ai repris le voyage Anthologie ; ces 13 fois restées entre parenthèses étaient un blanc d’abord adopté puis pesant, comme un en Continuer la lecture# anthologie de #05 à #17 | défi dans le défi

#anthologie #27 | à suivre

Longtemps il s’est rêvé voyageant de conférence en conférence, archéologue mondialement reconnu, accueilli dans chaque capitale meilleur hôtel champagne dans la chambre séances de dédicace assemblée d’étudiants béats, son premier stage était pourtant prometteur…https://www.tierslivre.net/ateliers/anthologie-17-avant-le-crime/ La collectionneuse (comme un roman de Guy des Cars)Repérer distinguer choisir ramasser remplir ses poches, coquillages bouchons brindilles lucarne morte caillou à peau lisse élastique déchiré Continuer la lecture#anthologie #27 | à suivre

#anthologie #29 | si être

… et avec ça, comment continuer à tracer cet improbable portrait de l’amie alors que plus le portrait avance plus il se fond, se dilue, plus je le précise plus les aplats de couleurs efface les aplats précédents, je pense au Chef d’œuvre inconnu de Balzac mais l’excès d’orgueil me fait rougir et je refoule cette pensée hors de ma Continuer la lecture#anthologie #29 | si être

#anthologie #25 | l’odeur, marqueur social

L’odeur comme marqueur social.
Les mots pour nommer les odeurs comme marqueurs sociaux.
Le sent-bon (réservé à l’eau de Cologne-terme devenu générique, bon marché), ça cocotte, la mauvaise odeur, ou le parfum très fort étant associés à la cocotte, la gourgandine. 
L’odeur de cuisine comme marqueur social, géographique aussi (aïoli, persillade, sèche à la rouille, flamber l’omelette norvégienne, les volailles, arroser de vin les fraises, verser du porto sur le melon). Continuer la lecture#anthologie #25 | l’odeur, marqueur social

#anthologie #29 | il n’y a rien

23 : Plus bas, il y a la grotte. On pourrait y entrer par la cheminée que le père avait creusée. Elle n’y voit rien, tout est éteint depuis longtemps, il reste à peine quelques traces de charbon. On tomberait sur le feu, sur la couverture, sur les enfants grelottants, sur un lit de feuilles mortes et de paille éparpillée, Continuer la lecture#anthologie #29 | il n’y a rien

#anthologie #22 | rue du Taur

Rue du Taur 2023 La rue du Taur relie la place Saint-Sernin à la place du Capitole, en plein centre-ville. La place Saint-Sernin n’est plus un parking, elle est devenue piétonne, et le jardin autour de la cathédrale est désormais ouvert à tous. Le lycée est toujours là. Je n’y croise aucun élève. Ils sont probablement encours. à travers les Continuer la lecture#anthologie #22 | rue du Taur

#anthologie #29 | Rien n’est moins sûr

Hanoï. Dans un décor de bambous serrés, assis à un bureau, il écrit. On pourrait imaginer que chaque moment de liberté était dédié à l’écriture. Personne et encore moins cet homme à ce moment-là de son existence ne peut imaginer que ce sera l’image que l’on gardera de lui, la plus prégnante, un stylo à la main, devant un bloc Continuer la lecture#anthologie #29 | Rien n’est moins sûr

#anthologie #29 | Les portes closes

Sur la porte dont je devinais la présence plutôt que je ne la percevais, tant le noir était devenu dense dans la chambre, une goutte, une simple et dérisoire petite goutte d’eau perlait. Je n’avais jamais remarqué cette porte auparavant. La veille, il y avait le mur à la place. Avant d’entrer chez nous je pose toujours mon oreille sur Continuer la lecture#anthologie #29 | Les portes closes

#anthologie #27 | ça commence comme ça

…elle part à l’assaut de la montée du Carmel le regard affolé dans sa robe fleurie et son parapluie et puis une voiture passe alors elle lève le parapluie et le regard accroche qui dans la voiture sans doute ne la regarde pas mais elle sourit et le regard s’apaise et les traits de son visage tout rond se détendent. Continuer la lecture#anthologie #27 | ça commence comme ça