#LVME #05 | (en repérage)ext/jour

C’est une succession de prises de vues, en déplacement longitudinal avec allers-retours procédant par paliers du bas vers le haut, afin d’embrasser un sujet dans son ensemble : ici un immeuble et sa rue. C’est une collecte systématique, réalisée à l’aide d’un appareil argentique standard, dans la perspective d’un collage – dispositif image qui peut évoquer celui de l’artiste plasticien Anglais Continuer la lecture#LVME #05 | (en repérage)ext/jour

#LVME #04 | crise d’identité

Les murs sont recouverts d’une peinture grisâtre et terne, le sol est agrémenté d’un linoléum à figures géométriques estompées, il se soulève par endroits comme si des bulles d’air le colonisaient Il y a des murs peints de teintes apaisantes, un bleu clair dans la chambre, un, coquille d’œuf dans le séjour et la cuisine, des peintures ou photos d’art Continuer la lecture#LVME #04 | crise d’identité

#LVME #03 | une cuisine

Aujourd’hui encore la lumière aveuglante qui inonde la pièce empêche de distinguer l’aménagement de la cuisine. Ce que nous savons, c’est qu’il s’agit d’une pièce rectangulaire de petite taille, ouverte d’un côté par une porte qui donne sur le couloir de l’appartement et de l’autre par une fenêtre sans rideaux. A cette hauteur en effet aucun vis-à-vis n’est à craindre Continuer la lecture#LVME #03 | une cuisine

#LVME #04(2) | moucheté

quatre-vingt centimètres en dessous, un lino gris moyen tirant sur le bleu. Ici, uni : plat. Souvent on devine un moucheté : hall, salles, couloirs. Chambres aux linéaires de lino avec « mouches », projections de micro gouttes, superpositions de valeurs et de teintes plus ou moins contrastées, gage de profondeur, avec préférence pour le coquille d’œuf brouillé d’ocre, d’ombre naturelle et Continuer la lecture#LVME #04(2) | moucheté

#LVME #04 | Sol et mur

Le bureau est vide. Le sol est constitué d’un lino bleuâtre. les murs sont blancs. A droite et à côté de la fenêtre qui donne sur un petit patio, un bureau sur lequel s’entasse quelques dossiers et du courrier. Au murs quelques photos encadrées, une petite bibliothèque. La salle est éteinte pour le moment. On distingue cependant à travers la Continuer la lecture#LVME #04 | Sol et mur

#LVME #04 | détails perpendiculaires, vingt-deux fois

sol | un tapis persan aux motifs réguliers où prédominent le carmin et le brun recouvre un carrelage de couleur claire qui met en lumière le tapis dans son encadrement — un dessin de deux éléphants adossésmur | sur la paroi ocre une reproduction d’un fragment de la tapisserie de Bayeux met en scène la traversée de la Manche de Guillaume Continuer la lecture#LVME #04 | détails perpendiculaires, vingt-deux fois

#LVME #04 | pêle-mêle murs sols, une ode

Hall du rez-de-chaussée, paliers, escaliers et murs à l’arrière : refaits. Au sol, revêtement gris doux, presque moelleux, tout neuf. A la verticale, carreaux de céramique blanche en guise de cariatides abstraites près de l’ascenseur, avant les murs blancs, un peu granuleux. Du propre pour les yeux des locataires qui en ont vu d’autres Mur de pluie, sol saturé Dressés, Continuer la lecture#LVME #04 | pêle-mêle murs sols, une ode

#LVME #04 | repérage

Bitume aux éclats de racines. Signalisation horizontale anthropométrique ou abstraite : ligne continue. Piéton. Flèche. Vélo. De l’eau (pisse) dessine une île, retient le ciel , des oiseaux y boivent Fresque : visage serti de fenêtre sur quatre étages, femme au turban; sinon couleur ocre, volets mécaniques rouge brique Parterre de pelouse. Herbe rase, rare, jaunie. Déjections. Buissons à fleurs Continuer la lecture#LVME #04 | repérage

#LVME #04 | l’endroit d’un décor sous la pluie

Étrange architecture. Quatre sols de différents niveaux et un seul mur. Tous identiques, recouverts de la même peinture hydrofuge, couleur blanc cassé mate, à base de résine époxy. À y regarder mieux, ce lieu devait être à l’envers. l’eau glisse sur lui  à marcher sur la tête  forte malchance Programmée pour vingt-deux représentations, la pièce prévue ne s’y joua qu’une Continuer la lecture#LVME #04 | l’endroit d’un décor sous la pluie

#LVME #04 je n’y habiterais pas

Au sol des carreaux de la taille d’une pierre tombale dans des tons chauds qui pourraient rappeler un bois exotique, les murs sont intégralement blancs comme le plafond d’où ne dépassent que les inserts lumineux. Les portes peuvent laisser passer un lit médicalisé ou un fauteuil roulant. Un pilier recouvert de lamelles de schistes gris et rouille complète l’ensemble froid Continuer la lecture#LVME #04 je n’y habiterais pas