#été2023 #09bis | Stephen King, disjoindre le temps

Elle a commencé à en faire le tour, par en-bas on voit bien les trois niveaux potentiels. La hauteur maximale du bâtiment doit bien faire dans les 10 mètres. Elle n’est pas experte en mesure à l’œil, loin de là, mais quand même, c’est haut, de derrière. La seule ouverture de ce côté-là semble inatteignable. C’est une ouverture dans le Continuer la lecture#été2023 #09bis | Stephen King, disjoindre le temps

# été 2023 # 09 bis | pour eux deux

Je n’y suis pour personne quand je suis dans vos brasc’est juste une chanson – je chantais en faisant des patiences sur le bord du trottoir – j’étais amoureux, quelle affaire – quelle si belle affaire que ces coups au cœur qui bat qui bat vraiment, là, la chanson faisait « et j’ai besoin de vous » ça n’avait pas le même Continuer la lecture# été 2023 # 09 bis | pour eux deux

été2023 #08bis | Orient-Express

Elle arpente une nouvelle fois le quai de la gare souterraine. Elle ne sait pourquoi, mais elle sent qu’elle doit le faire.  Elle le longe dans un sens, puis dans l’autre, se dit qu’elle monterait bien dans le prochain train et descendrait à la gare du Luxembourg, la gare suivante, juste pour voir ce que ça fait de s’arrêter là, Continuer la lectureété2023 #08bis | Orient-Express

#été2023 #06 | aimer aimer, tout le reste n’est rien

Assise sur le lit, Camille étale le contenu de son sac autour d’elle en une ronde désordonnée. Elle voyage simplement. Un pull léger, un autre plus épais, un jean, des sous-vêtements, une paire de chaussures basses pour la frivolité des promenades, une paire montante pour ne pas perdre de temps sur les routes, une trousse de toilette rudimentaire, des lunettes Continuer la lecture#été2023 #06 | aimer aimer, tout le reste n’est rien

#été 2023 #6bis | Marion

Elle toque à la porte… entre en annonçant une bonne journée et son sourire accompagne… je demande combien… cinquante-huit… oh… mais avec trente tarifs de groupe et six enfants… elle pose sur mon bureau l’enveloppe et le sac des espèces… reste immobile trois, cinq ou douze minutes | je ne sais pas, l’ai oubliée, je pense | avant de me Continuer la lecture#été 2023 #6bis | Marion

#été2023 #09bis | temps décalés

« Ceux qui rêvent de jour sont dangereux, car ils sont susceptibles, les yeux ouverts, de mettre en oeuvre leur rêve afin de pouvoir les réaliser. » Lawrence d’Arabie. Ulysse regarde autour de lui. Il croyait cette cave imperméable au temps, il la pensait immuable, hermétique, indestructible. L’enfant qui dort par terre le croit. L’homme qui se revoit enfant dormir par terre Continuer la lecture#été2023 #09bis | temps décalés

#Ete2023 #09 La peau de pauvre

Quand je suis partie, il y a plus de 10 ans, l’arrêt du car de Léogane n’était pas matérialisé. La seule manière pour un étranger de savoir sans qu’on le lui dise, que l’arrêt était devant le manguier, aurait été d’observer sur plusieurs jours et à différentes heures, les femmes et les enfants surtout, se tenir debout sous le soleil Continuer la lecture#Ete2023 #09 La peau de pauvre

#été2023 #09bis | magma

Si –comme il l’écrivait récemment encore– les trous de sa barque se ressemblaient tous, il ne comprit jamais pourquoi, ni comment certaines fissures de ses bois empêchaient tout colmatage, comme si ces plaies du temps l’enlevaient du présent, annulant étoupe et goudron. Pourquoi cette déchirure dans la coque a l’odeur humide d’une cave obscure, d’un sol de terre battue ? Continuer la lecture#été2023 #09bis | magma

#été 2023 #06 bis | En Nathalie les fées coiffées

Au bout de quinze minutes, le dénivelé de mille mètres devient une torture. L. explique qu’en son temps, les chasseurs alpins faisaient d’abord des parcours d’initiation, devaient monter sur 300 mètres avec un chargement de quarante kilos sur le dos, les mecs tombaient comme des mouches, y tenaient pas l’coup. Ici, les caillasses rendent les sentiers abrupts et casse-gueule, on Continuer la lecture#été 2023 #06 bis | En Nathalie les fées coiffées