#été2023 #00 | Prologue

— Tu t’ennuies ?Ma grand-mère me prend par la main et m’entraine au salon. La porte de la bibliothèque de merisier grince. Est-ce le cuir grainé des couvertures qui donne d’emblée cette sensation de fraîcheur alors que dehors le soleil tape trop fort pour aller y mettre le nez ? Elle réfléchit puis bascule l’une d’elles, sombre et austère. Le titre est doré, Continuer la lecture#été2023 #00 | Prologue

#00 | double zéro | prologue atelier d’été

d’abord c’est l’amour – d’abord et avant tout – probablement l’amour, le héros tient sur son cheval d’une assiette parfaite – il me semble me souvenir qu’il porte le grade de lieutenant – il a été muté ici là ailleurs – il a les faveurs de l’administration militaire, par son père – les liens familiaux viennent ensuite, oui, il va Continuer la lecture#00 | double zéro | prologue atelier d’été

#été2023 #00 | il est midi à Saché

Ne cherche pas dans ta bibliothèque, tu pourrais bien te laisser berner par l’artifice, le nom, le titre, des raisons savantes qui ne sont pas les tiennes, des images qui ne t’appartiennent pas. Cherche dans tes souvenirs. Quête imparfaite, évidemment, tu n’aimes pas quand tout est cadré. Lentement, dans la brousse sauvage qui envahit tes souvenirs littéraires, fraye-toi un chemin. Continuer la lecture#été2023 #00 | il est midi à Saché

#été du roman #00 prologue | quand tu essaies d’imaginer un roman d’artiste.s sur les débris que l’on voit (ou pas) !

[…] il ne reste à mes yeux que deux occasions où l’artiste reste libre de communiquer : l’une devant l’oeuvre achevée, l’autre à l’intérieur de la vie quotidienne proprement dite,où l’on montrerait ce qu’on est devenu à travers le travail, se soutenant, s’aidant, s’admirant ( au sens le plus humble du mot ) mutuellement. Mais dans l’un et l’autre cas, Continuer la lecture#été du roman #00 prologue | quand tu essaies d’imaginer un roman d’artiste.s sur les débris que l’on voit (ou pas) !

#été2023 #00 | relire

La couverture le dit roman.C’est la lumière du soir qui m’a mis sur la voie, la route qui longe la mer. Cherchell, Tipaza, le gardien qui avait connu Camus disait il. Le mur contournait l’arbre, un sapin pas même droit. Le mur blanc de chaux, le tronc du sapin noir, le ciel, la mer, la mémoire recrée, embellit, y retourner Continuer la lecture#été2023 #00 | relire

#été du roman #00 prologue A comme les mains sur le tablier bleu

C’est à ce livre que je veux penser il n’en exclut aucun, il ne les contient pas tous loin de là. Il s’adresse à une part de moi: la part recluse.(comment se rassembler quand lire renvoie à cet éclatement du dedans, comme aimer à la folie celui-ci qui crie et se vouer au silence de celui-là). Il me touche comme un Continuer la lecture#été du roman #00 prologue A comme les mains sur le tablier bleu

#0 Prologue | lui, l’aimé

C’est un livre qu’on lit avec le corps, depuis le corps, depuis les mouvements du dedans. Les mots choisis et les images, les dialogues aussi, tout y contribue. Il y a identification au corps de l’héroïne, jeune et rebelle au début, qui découvre la désobéissance, qui découvre l’amour, le plaisir, puis le corps fracassé et quand tout avenir n’est plus Continuer la lecture#0 Prologue | lui, l’aimé

#été2023 #00 | comme quelqu’un.e qui

comme quelqu’un qui attendrait, eux passent et ne s’arrêtent, comme quelqu’un qui assis un banc une chaise de jardin public de gare de café et je tout le jour traverse espace regard et trace et vais par-ci par-là et dis bonjour du menton si conversation pas pour, juste échange bonjour bonsoir, comme quelqu’un qui quémanderait assis à même le sol Continuer la lecture#été2023 #00 | comme quelqu’un.e qui

#été2023 #00 | Du roman.

#00 Prologue.Presque cinq cent pages, ce roman commence par une fin longue difficile, revient au sujet premier, détaille, explique et puis revient, des aller-retour graves et parfois drôles. Ce livre, je l’ai pris à cause de son titre, à une période où j’en ai éprouvé un désir extrême. Elle avait des mots si justes, aucun apitoiement, Ces longues cinq cent Continuer la lecture#été2023 #00 | Du roman.

#été2023 #00 | Prologue | Sauter dans le roman

C’est une rencontre de hasard – le hasard n’est pas neutre – il a son mouvement – je lisais à la bibliothèque des articles théoriques sur l’art de l’incipit – j’ai lu cet article – il m’a happée, m’a donné le tournis, m’a lancée – le souffle de l’article – ce jour-là à la bibliothèque j’ai changé de rayon – Continuer la lecture#été2023 #00 | Prologue | Sauter dans le roman