#été2023 #lire&dire | Le poids du papier. Faut-il inscrire un récit dans un monde et une époque?

Aujourd’hui nous écrivons et lisons plus de texte sur des supports numériques que sur des supports papier, et pourtant nous continuons à parler de livre dans nos histoires. Dans un certain nombre de textes, les bibliothèques, les carnets, les cahiers, les stylos et les livres ont une belle place (le mien y compris). Le papier à du crédit chez les Continuer la lecture#été2023 #lire&dire | Le poids du papier. Faut-il inscrire un récit dans un monde et une époque?

#été2023 #03 | La rue

Je ne suis pas entré dans la maison à reculons. La curiosité d’un enfant est toujours plus forte que la crainte de ses conséquences éventuelles. J’y ai pénétré néanmoins avec appréhension. Mon exploration se termine par un bruit de moteur et le claquement de portières,. Il faut s’enfuir. Sinon la peur diffuse deviendra terreur réelle . Et comme je l’ai Continuer la lecture#été2023 #03 | La rue

#été2023 #03 I la lettre recommandée

Extrait du journal pris dans le cahier 1998 Comme je l’ai écrit dans le carnet titré Rue Nikki de St Phalle, l’homme du 5 avait une signature de ministre. J’avais une lettre recommandée à son nom. Avant de signer il l’a longuement examinée. Il maintenait un sourire de bon accueil la tête légèrement penchée sur le côté mais son front Continuer la lecture#été2023 #03 I la lettre recommandée

#été roman # 03 (2) | la voix des morts

Comme je l’ai dit (que je l’ai dit sous la contrainte est-ce que ça change quelque chose) il y avait quelqu’un au bout de la galerie. Au milieu de tout ce blanc. Assis. Un costume sombre de gardien (ou d’agent funéraire ils se confondent), élimé ; la tête plongée en avant, casquette rabattue sur le front : s’il dormait? On l’avait Continuer la lecture#été roman # 03 (2) | la voix des morts

#été2023 #02 | Du roman. Jane Sautière.

Pas besoin d’y retourner, je la vois cette rue immobile statique, le seul bruit qui m’en reste vers vingt-trois heure, des talons hauts énergiques passent devant la fenêtre de ma chambre. Mais je ne veux plus y penser. Trop calme cet immeuble. Une grande double porte ouvre sur un palier de minuscules mosaïques irrégulières. Un petit fenêtron grillagé, sur la Continuer la lecture#été2023 #02 | Du roman. Jane Sautière.

#été2023 #02 | blanc cassé

Un pavillon de banlieue standard le crépi blanchâtre sale seules les traineries aux abords disent la maison n’occupe pas les mêmes habitants peut être que c’était l’idée des architectes lissé l’humain, lissé la rue, lissé les vies standards interchangeables invisibles. Les pièces ne s’accordent pas à ceux qui y vivent le même ordre la même vacuité. Elle disait on a Continuer la lecture#été2023 #02 | blanc cassé

#été2023 #03 | En comité

A chaque réunion, Pelle craint le possible raidissement de Svante. Ah, Svante… De tout le groupe, il assurément le plus féru de littérature classique, il est capable d’en parler de façon admirable. Il en connaît les lignes de faille comme on peut connaître les craquelures des accoudoirs de l’arrière-salle lorsqu’on y laisse constamment traîner ses doigts. Mais il a gardé Continuer la lecture#été2023 #03 | En comité

#été2023 #03 | Prunes café et goyaves vertes

Comme je le disais, ma mère nous laissait quasi nues ma sœur et moi. Les enfants jouaient, garçons en slip et fillettes en culotte, dans la campagne de Bergette, encore au milieu des années 70. Ils couraient dans les chemins en tuf pour cueillir des goyaves et des mangues quand c’était la saison. Ils n’avaient pas peur des bœufs qui Continuer la lecture#été2023 #03 | Prunes café et goyaves vertes

Protégé : #été2023 #03 | comme je l’avais dit, Gertrude Stein

Cette publication est protégée par un mot de passe. Pour la voir, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :