#été2023 #15 | les objets d’Adelaïde

Jamais la barque ne fut mise à l’eau. Elle dort, paisible, sur une plage de galets. La plage de galets où la femme et la tortue se rencontrèrent et purent, étrangement, se parler. Dans leur commune langue, des objets prenaient sens, des mots devenaient chamaniques, une disparue revenait. Receleurs de poésie secrète, les objets d’Adelaïde revivent désormais. Un minuscule éléphant en ivoire. Continuer la lecture#été2023 #15 | les objets d’Adelaïde

#été2023 #15 | la moquette

Est-ce qu’il y a la moquette dans l’escalier ? Vert pâle moucheté de gris. Une moquette chinée, légèrement bouclée. Je fais l’inventaire écrit et mental (je tente). Je ne devrais pas comptabiliser la moquette de l’escalier, peut-être arrachée depuis. Les choses sont fantastiques, je veux dire du latin fantasticus (« imaginaire, irréel »), à tel point que c’est comme imaginer la Continuer la lecture#été2023 #15 | la moquette

#été2023 #15 | Lyrisme

De ces régions du souvenir qui nous murmurent de rester sur leur seuil, ressurgit une lecture d’Herman Broch, ce devait être  » La mort de Virgile » Ce moment de lecture semblable à aujourd’hui par sa luminosité automnale, les bruits étouffés de la rue, se mélange, se diffuse dans l’idée presque paisible du dimanche matin. Et du seuil où je me Continuer la lecture#été2023 #15 | Lyrisme