#été2023 #00 | Ces étés envolés

C’est par le film que je suis venue au livre. Grande adaptation d’une œuvre littéraire dont le romantisme et la gravité nous plongent dans le XIXe siècle. S’offrir le livre dans la foulée. Retrouver, prolonger, poursuivre les sensations du film par la lecture du livre, suivre le héros avec plus de profondeur encore, marcher sur ses traces dans cette petite Continuer la lecture#été2023 #00 | Ces étés envolés

#été2023 #00 | prologue

Entre rêves et souvenirs Ce n’est pas le premier livre qui m’a marquée et poursuivie pendant longtemps. Selon l’âge, l’environnement, le vécu, l’empreinte peut être profonde. Mais puisqu’il n’en faut qu’un, je remonte à quelques années seulement. Un livre un peu gros qu’on ne tient pas d’une seule main. Livre de poche pour la relecture. Un roman opulent qui me Continuer la lecture#été2023 #00 | prologue

#été2023 #00 | 19 x 14 x 3cm

Un roman, cuir bleu nuit, titre au centre. Lettres dorées ou argentées, certainement majuscules, et le nom de l’autrice sans doute dessous, ou bien dessus, ou bien en italiques, je ne sais plus, je ne peux pas vérifier en prenant l’objet dans mes mains car il est mort.Cuir et dorures, on pense à un livre précieux, peut-être cher, ce n’est Continuer la lecture#été2023 #00 | 19 x 14 x 3cm

###été 2023, du roman #00 il faut que je le dise

Je lis beaucoup de romans, je ne lis presque que des romans — parfois des essais aussi. Je n’ai pas la détestation du roman. On me dit « mais la langue, mais la poésie, mais les mots, mais l’orthographe, mais la forme, et la ponctuation (l’absence de) est-ce dans le roman que tu peux les apprendre, les goûter ? » Mickey c’est mieux Continuer la lecture###été 2023, du roman #00 il faut que je le dise

#été2023 #00 | tremblements…

J’ai vu la photo de couverture, le titre, le nom de l’auteur, j’ai attrapé le livre, format poche, sur la droite, près de l’entrée de la librairie. Ce devait être presque l’hiver car il faisait déjà nuit, sans doute en 2010. Je n’avais encore lu aucun livre de l’écrivain. Sur la quatrième de couverture, le nom mythique d’une ville lointaine Continuer la lecture#été2023 #00 | tremblements…

#été2023 #00 | et puis la langue et puis l’émoi

un texte dit mes tripes féministes avant de le reconnaîtreun texte dit l’exigence de la langue couplé à l’abandon fictionun texte révèle malgré l’essence envoléejamais relu caressé le souvenir l’émerveillement intact la sensation du fortet puis toujours la recherche des relations à l’autre biaiséun texte crache sur mes entrailles remue la boue et prend ma mainl’adolescence émoi et la lettre Continuer la lecture#été2023 #00 | et puis la langue et puis l’émoi

#été2023 #00 | Nécessité d’un monde

Avant les livres, il y avait le livre de lectures suivies, avec des pages choisies d’auteurs de qualité, ou qui écrivaient avec compréhension pour que de jeunes têtes, pas encore très bien formées, et ne maîtrisant pas toutes les subtilités de langue, puissent progresser dans le chemin de lecture et affiner leurs capacités à lire des textes de plus en Continuer la lecture#été2023 #00 | Nécessité d’un monde

#été2023 #00 | Rencontre

Il a toujours été là, dans la bibliothèque de ma mère, rescapé de ses années de lycéenne. Un classique, couverture kaki sur laquelle on peut toquer. Tout près, aussi rigides, Le Spleen de Paris, Rousseau, Tolstoi, assis dans la rangée du fond, à me regarder grandir. Le titre me frappe à chaque fois, me frappe vraiment. Maintenant on se tourne Continuer la lecture#été2023 #00 | Rencontre

#été2023 #00 | La Naissance du crépuscule

Une fois, j’ai lu un roman. J’étais en hypokhâgne. Il était plein du bruit de la mer. Elle était folle, comme moi. Dans ses gesticulations, ses mots vains, vides, boursoufflés, je m’étais reconnu, avais vu mon angoisse, mes idées noires qui gonflaient, qui m’avaient gagné, un jour, m’étaient tombées dessus, m’avaient rendu dégoûtant, sans que je sache trop pourquoi. Je Continuer la lecture#été2023 #00 | La Naissance du crépuscule

#été 2023 #00 | prologue, « on a du souvent vous raconter des histoires, petite ! »

Un bibliothécaire m’a surpris par ce qu’il y avait d’évidence dans son exclamation, après que j’ai eu dit des contes à une ribambelle d’enfants lors d’une nuit de la lecture au sein d’une librairie jeunesse. L’étonnement m’avait fait marmonné une réponse plutôt pudique sur mon enfance, car non ce n’est pas à l’oral que nous nous passions les histoires chez Continuer la lecture#été 2023 #00 | prologue, « on a du souvent vous raconter des histoires, petite ! »