#P4 | Y’a pas de souci !

En général, tu viens de dire merci ou bonne journée, bonne soirée, à bientôt alors, je repasserai demain, c’est gentil, ha je suis contente, ça fait plaisir, oui je comprends, je préférais demander, d’accord je vois, vous avez raison, voire c’est pas marrant dites, vous voulez un coup de main, allez courage… des petits groupes de mots prononcés en sortant Continuer la lecture#P4 | Y’a pas de souci !

# P4 I Si tu veux …

Ça y est ! C’est trop tard ! Je l’ai entendu et maintenant je n’entends plus que ça, si tu veux, comme une ponctuation, une respiration, une façon de reprendre son souffle qui parasite le discours. Je ne sais plus de quoi il est question. Au début je ne les ai pas entendus ses si tu veux légèrement condescendants. Puis je me Continuer la lecture# P4 I Si tu veux …

#P4 | zenFAANTS !

ah mes enfants ! plutôt aaaHH mes enfants ! C’est quoi ce ton geignard ou de surprise sur le aaaHH ? Et, sur la fin, on dirait que tu es en quête d’approbation et de soutien. Mais au fait, à propos de quoi ? quelle surprise ? Qu’est-ce que tu viens de découvrir qui te met dans un tel état ? Ah non, Continuer la lecture#P4 | zenFAANTS !

#P4 | Pour le début, on verra ça à la fin

L’histoire. J’avais très mal au dos. Quand j’avais 12 ou 13 ans, déjà, je me souviens de crises dans mon lit où je me tordais de douleur. Et puis plus tard, au détour d’un faux mouvement ici, d’un effort mal considéré là, voire sans que j’en détermine exactement la raison. J’avais très mal au dos, au point de me décider Continuer la lecture#P4 | Pour le début, on verra ça à la fin

#P4 QUOI…

-Alors ? -Ben quoi ? -Quoi, ben quoi? -Ben oui, quoi, tu veux quoi ? -C’est toi qui demandes ? -Ben je sais pas, c’est toi qui… Le temps s’allonge, leurs regards s’ancrent et rien ne se dit. Elle voulait qu’il lui parle, qu’îl lui fasse confiance et elle n’a pas su attendre. Peut-être aussi qu’elle savait obscurément qu’il ne Continuer la lecture#P4 QUOI…

#P4 Je ne sais pas…

Vous ne l’attendez pas et pourtant vous l’espérez. Un peu désinvolte, vous murmurez, vous scandez peut-être, ou vous le pensez mais n’en montrez rien, ou bien, chaque matin, devant un miroir cassé, vous en répétez des brassées de 12 pour vous y préparer. Vous voulez garder la confiance de l’auditeur, vous avez l’intuition que l’autre ne sait pas non plus, Continuer la lecture#P4 Je ne sais pas…

comme toi me regardant comme un chien de faïence

toi (toi toi) me regardant (alors) comme un chien de faïence (dans tes yeux tous les poignards du monde balancés avec rage) (comme si tout ce que je viendrais de dire n’était qu’une offense à toi (toi toi) à ta petite personne me regardant (pourtant) (il y a une heure à peine) (c’est dingue ça) comme jamais tu n’avais jusqu’ici Continuer la lecturecomme toi me regardant comme un chien de faïence

P#3 Affinité avec les strates

Avec les ponts, les escaliers et les cimetières, l’affinité est évidente. Avec le mille-feuille, faut aller fouiller du côté du ricettario perso. On y remarque d’emblée que les recettes ne se bousculent pas, on ne trouve pas non plus les pratiques quotidiennes – le nombre est restreint, la routine assurée, le temps est compté, la mémoire a vite fait de Continuer la lectureP#3 Affinité avec les strates

#P4 Tu m’suis?

J’te l’donne en mille,- Mais que me donnes-tu puisqu’en fait c’est de moi que tu attends une réponse, de ces improbables et ces inconcevables, tu m’apaises avec une promesse de gain comme si il y avait une infinité de possibles alors qu’en fin de compte, il n’y a qu’une seule issue à ton don – Tu n’devineras jamais…- et d’ailleurs Continuer la lecture#P4 Tu m’suis?

#P4 | Merde.

« Ah Merde ». J’ai loupé mon bus, ces deux mots libèrent un air comprimé qui m’oppresse légèrement la poitrine, ils devraient être accompagnés d’un grand souffle, je me sens mieux, les gens à l’arrêt de bus sourient. On est tous contents, je prendrai le suivant. « Merde… Ca fait longtemps. Saleté. » Je me sens obligé d’ajouter à mon mot des qualificatifs, autrement Continuer la lecture#P4 | Merde.