# j’aime-je vis

j’aime-je vis comme mastiquer les idées vertes et incolores de Chomsky quand elles dorment furieusement dans un mille-feuille de langues décomplexées. j’aime-je vis comme escalader les idées vertes et incolores de Chomsky quand elles dorment furieusement sur des mathématiques de chair et d’os. j’aime-je vis comme chatouiller les idées vertes et incolores de Chomsky quand elles dorment furieusement sur le Continuer la lecture# j’aime-je vis

#P6 7 boîtes à histoires

Codicille: J’aime beaucoup les petits riens. Alors cet exercice de « se rendre disponible à la trace du réel » m’a plu. J’ai pioché 7 petites choses, 7 objets perçus dans une certaine solitude, celle du moment et qui fait germer immédiatement de petites histoires à partir de ces riens (devenus des « instants dépositaires d’une symbolique » a dit François) ou cette solitude Continuer la lecture#P6 7 boîtes à histoires

#P4 Pour un bonnet de bain…

dame à la plage

À l’entrée Bonjour Monsieur, vous avez votre réservation ? Non ? Il faut réserver par Internet ou appeler avant. Vous comprenez ? Vous avez appelé et ça n’a pas marché ? réessayer pendant les horaires de fermeture sinon on est trop occupé à accueillir les gens. Bon pour cette fois ci, ça passe, mais la prochaine fois, faut réserver, vous comprenez ? Votre prénom, nom, Continuer la lecture#P4 Pour un bonnet de bain…

#P4 Pour le rendez-vous de demain !

Bienvenue !

Vous avez des questions ? Des interrogations ? Des remarques ? Des propositions peut-être ? Pour l’amour du ciel ne me laissez pas seul dans votre silence.Demain, il faudra être au rendez-vous à huit heures. Si vous vous fiez aux transports en communs urbain, il y a une demie heure de trajet avant d’atteindre le terminus. Mais attention, il faut prendre en compte toutes Continuer la lecture#P4 Pour le rendez-vous de demain !

#P6| Où tout se désassemble

« Quand le monde était de cinq siècles plus jeune qu’aujourd’hui, les événements de la vie se détachaient avec des contours plus marqués. De l’adversité au bonheur, la distance semblait plus grande ; toute expérience avait encore ce degré d’immédiat et d’absolu qu’ont le plaisir et la peine dans l’esprit d’un enfant. » Johan Huizinga, l’Automne du Moyen-Âge 1.Semaine Dimanche 18 juilletIls Continuer la lecture#P6| Où tout se désassemble

#P6 | Pas de possibilité d’être seule

18 juillet, 18h. De mon banc, je vois l’enfant hocher la tête et dire non sans détourner le regard de sa tâche. L’autre enfant insiste en le charmant à l’oreille. Laisser l’enfant décider par lui-même, ne pas intervenir au risque de donner un coup de pied maladroit dans ce début de château de sable qui naît entre eux. L’enfant revient Continuer la lecture#P6 | Pas de possibilité d’être seule

# P4 – Il est temps de coopérer

Vous prendrez bien un petit café ? Vous remettre les idées en place. Tout de même c’est pas difficile se poser réfléchir. Encore un peu et vous tombiez, la panade, c’est pas difficile s’autogérer un peu non ? C’est sûr qu’à l’heure actuelle, il est de ton devoir d’agir te prêter assistance tu vois sinon. Rentrer dans le rang, trouver des stratégies Continuer la lecture# P4 – Il est temps de coopérer

#P6 | Mises de côté

Journal Des images et sensations écartées du reste, mises de côté par l’invocation « souviens-toi ». Lundi Plus tard, dans le sommeil impossible. Un doute étreint les genoux qui claquent ; je me redresse pour écrire, pour mettre en mot, est-ce que l’eau va beaucoup couler, le robinet n’est pas fermé, est-ce ma faute ? Le double de la chambre est introuvable ! Je ne Continuer la lecture#P6 | Mises de côté

#P5 – Repli

Le front se décolle du crâne comme une tôle chauffée à blanc – les épaules tremblent – secousses dans les muscles des bras – la brûlure du dedans remonte à la surface – une lave molle – les genoux s’entrechoquent – les jambes ne tiennent plus – le corps s’écroule – soubresauts – les genoux collés au front en fusion Continuer la lecture#P5 – Repli

#P5 | Prisonnière de la matrice

Dévorée de l’intérieur par une force inconnue, une disparition de l’être. Quelque chose meurt, s’éteint quelque part. Les yeux restés ouverts renvoient la vision d’un autour inatteignable comme dématérialisé. Je suis un résidu, à peine plus qu’un avatar fait de pixels, le reste est ailleurs. Décollement de l’enveloppe, dissolution de ce qui entoure et devient un reste impalpable, l’immensité de Continuer la lecture#P5 | Prisonnière de la matrice