#P6 – Dead end

vendredi 30 juillet – Allongé, le corps offert aux rayons mordants du soleil, les yeux mi-clos, la lumière à travers les paupières, saisi par la fraîcheur de l’eau à peine salée, la guêpe sur le dos qui tourne en vibrant à la surface, les bourdons superposés des cigales, l’odeur des pins. Sept bougies dont une en forme de quatre sur Continuer la lecture#P6 – Dead end

#L4 Sentimenthèque

1 – La Cicatrice, Bruce Lowery, avec son beau visage d’écrivain sur la quatrième de couverture et ce patronyme qui porte l’amour : histoire de deux frères dont un souffre et l’autre meurt – il faudrait que je le relise 2 – François le Bossu, la Comtesse de Ségur : chute et souffrance physique encore (ce que je note) – lu dix Continuer la lecture#L4 Sentimenthèque

#P7 Un lieu presque mythique en montagne.

Sur la route à l’ouest du Vercors, avant d’arriver à L’Albanc. En voyageant autour, cette route faite si souvent entre Chasselay et Saint-Marcellin pendant quelques kilomètres, le long du Vercors ouest, ce n’est que falaises, crètes, gorges vues au loin, que l’on voit très bien, mais toujours y plane une angoisse sous-jacente depuis longtemps. Il est impressionnant ce massif appelé Continuer la lecture#P7 Un lieu presque mythique en montagne.

#P6 Kafka

Journal à rebours Mardi Soirée avec cette petite femme impérieuse et péremptoire. Elle évoque sa taille et son poids comme des arguments de combat, qui la poussent à entrer sans cesse en compétition avec elle même, avec plus grand, plus fort, plus jeune qu’elle. Ne pas lâcher, ne rien lâcher. Avancer encore et encore, quitte à avancer seule en ayant Continuer la lecture#P6 Kafka

#L5 – Claude Simon, expansion, décalcomanies

Un des Où

Enfin te revoilà… prête à répondre à cette proposition… Oh P’titevoix n’en rajoute pas. Je sais. Je… Oui tu attends depuis exactement dix-huit jours de mettre tes mots sur le papier Trop dur pour moi de choisir dans ma « sentimenthèque », d’associer, de… Arrête de tergiverser et mets-toi au boulot car je sais que cela tourne dans ta tête depuis que Continuer la lecture#L5 – Claude Simon, expansion, décalcomanies

#P7 Chosifier

Choses en liste– un bureau à environ deux bons mètres de la porte-fenêtre– une porte-fenêtre ouverte ou fermée– des pommettes rouges octogonales– un balcon de ville avec balustrade en fonte et volutes arrondies aux motifs floraux– trois gros pots dont un renversé cul en l’air et un autre plus petit dessus– Plantes fleuries blanches et autres plantes fleuries rose saumon– Continuer la lecture#P7 Chosifier

#P5 Tout arrêt semble impossible

des médicaments Pain Killers par Kurtis Garbutt CC-BY-SA 2.0 Source : Flickr

Entre mes nerfs, le mensonge éhonté de la peur se propage, car je dois, il est vital et nécessaire de me souvenir de demain. L’impératif brouille les certitudes, les pensées se broient et se désagrègent entre elles. Je me demande souvent – trop peut-être – si… …si je n’ai pas oublié de. Si je n’ai pas oublié de la porte Continuer la lecture#P5 Tout arrêt semble impossible

#P2 Une marche dans le gris

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Le gris, la couleur grise, l’anthracite, le béton, le ciment, les parpaings, les cailloux, la pierre, le granit, le calcaire, l’évier, le robinet, l’étain, le caniveau, les égouts, les routes, les autoroutes, les nationales, les départementales, les rues, les trottoirs, les caniveaux, les égouts, l’asphalte, le goudron, les grains de quartz qui affleurent, – Je me souviens du collège Jacques Continuer la lecture#P2 Une marche dans le gris

#L7 : un carnet

Une échappatoire en cul-de-sac pour le fils : il s’engage dans la Marine le 22 janvier 1958. Après sa formation militaire et son brevet d’électricien, il part pour l’Algérie, quittant ainsi son Nord natal, et la férule du père qui lui a refusé d’ embrasser la carrière de musicien. Il n’a que dix-neuf ans. Il jouait de la clarinette. Le premier Continuer la lecture#L7 : un carnet