#L7 | carnet du 17 au 24 août

17 août 2021 Mon frère me suggère des pistes à suivre : la musique, fil rouge tout au long de sa vie. Promesse faite par mon père Michel à son père de ne plus jouer (sic). Le film «  317e section » de Schöndörffer, 1965. 18 août 2021 Échanges avec mon frère, qui me rafraichit la mémoire en me rappelant ses propres Continuer la lecture#L7 | carnet du 17 au 24 août

L7 Pour une marcheuse, le sur-place est une souffrance…

 L1 Une femme en détresse traverse la foule amassée dans un parc d’attraction bruyant et joyeux. Cherche la foule pour s’y fondre, le bruit pour s’isoler et se ferme contre tout ce qui est autour. Une fuite ? Une course pour se sauver ? Une réaction d’humeur ? Le personnage, ELLE, était dans ma tête depuis un an, deux ateliers déjà. Et elle Continuer la lectureL7 Pour une marcheuse, le sur-place est une souffrance…

#P9 Dis, c’est qui sur la photo ?

Ce sont trois photos carrées. Deux en noir et blanc, qui auraient pu être prises le même jour, et une en couleurs. Aux inscriptions ajoutées derrière, au stylo, on sait qu’au moins une des deux photos en noir et blanc date de 1966; l’autre date de 1971. Les deux photos en noir et blanc sont prises en extérieur, l’une devant Continuer la lecture#P9 Dis, c’est qui sur la photo ?

# L8 – Dix heures du matin

Tandis qu’elle vit Corps absent, corps empêché Sur une jetée L’enfant, tu l’appelles Eileen qui veut dire éclat du soleil en grec mais auprès de ses copines elle se fait appeler Shirley (scir lumineux, leah clairière) prénom d’origine anglaise, qu’elle trouve plus élégant, plus stylé. Eileen rumine. Ses copines, elles, ne partent jamais au premier son de cloche, elles restent ensemble Continuer la lecture# L8 – Dix heures du matin

Except that the goal / Falls short of the reach

Mardi Entrer par la porte derrière, jamais de face, jamais frontal – habitude contractée depuis l’enfance. Toquer trois coups, trois fois trois coups, entendre venue de loin l’affaiblie voix par les années, quelque peu stridente par l’inquiétude, et voir le visage soulagé et vaguement heureux de retrouver un autre familier. Habiter par habitude, ne jamais s’installer. Dire des banalités, ne Continuer la lectureExcept that the goal / Falls short of the reach

# L9 La réalité frappe l’œil

La réalité frappe l’œil.  Sa vie a besoin d’espace pour s’installer. Les espaces et les lieux changent, il part ailleurs. Ailleurs comme un nouvel ici. à l’endroit où j’écris, l’appartement, la table ronde, le bus pour Dieulouard, le train pour Berlin,  dans la rue dans ma tête, comme à mon retour maintenant, à l’endroit d’où j’écris: on marche dans les Continuer la lecture# L9 La réalité frappe l’œil

#L4 Ma sentimenthèque

De la comtesse de Ségur, caresser sous la couverture tissée de vieux rose , les gravures salies par des petits doigts sucrés, deviner dans les taches de moisissures autant d’histoires que dans un nuage, ne pas se dispenser de lire parce qu’il n’y a que ça, que ça, que ça, dans les rayons de la bibliothèque : l’objet.   De Jules Verne, Continuer la lecture#L4 Ma sentimenthèque

#L9 Explorations documentaires

Une place presque carréeC’est très rare, une place absolument carrée — Il faut pour qu’elle soit aussi parfaite qu’elle ait été conçue par un grand architecte urbaniste (on disait pas encore ce mot) du XVIIe siècle — On trouve un exemple (mais est-ce le seul ?) avec la place des Vosges à Paris — Les places dites carrées sont bien plus spécifiquement « presque » carrées — Il y a toujours un Continuer la lecture#L9 Explorations documentaires

#P9/Où l’on reparle des gouttières de Dantzig

Les photos sont en couleur, dans des pochettes plastique retenues par les anneaux d’un classeur un peu trop plein. La pellicule transparente des pochettes s’est plissée, elle ondule en vaguelettes, accrochant des reflets de lumière qui gênent le regard. Le plastique colle aux photos, il faut le soulever délicatement pour retirer la feuille où elles sont scotchés. Une indication est Continuer la lecture#P9/Où l’on reparle des gouttières de Dantzig

#P8 iel ou ielle ?

Iel ou ielle ? Quelle orthographe préfèrerais-tu ?Quand tu l’as aperçue dans l’amphi, tu as pensé que c’était la plus belle fille que tu n’avais jamais vue. Rousse flamboyante bien en chair, poitrine époustouflante où déjà tu rêves de te lover et un cerveau qui carbure, qui explique, qui argumente tout en sociologie réflexive. T’es sous le charme, toi qui te Continuer la lecture#P8 iel ou ielle ?