transversales #05 | ainsi souvent

ainsi souvent Mansour laissait des messages écrits sur la messagerie WhatsApp de la troupe dont elle faisait partie et les échanges qui s’en suivaient pouvaient s’aligner entre eux ou se heurter les uns contre les autres quant à la faisabilité de tel ou tel geste dialogue monologue ou chœur à extraire du magma des mots qui aurait coulé plus tard Continuer la lecture transversales #05 | ainsi souvent

faire un livre #10 | fleurs de fêlure

Un jour à la fois. Chaque jour qui passe est un jour de gagné. Mais gagné sur quoi ? Elle se dit pourtant qu’il faut continuer. Mais pour aller où ? Elle ne sait pas. Alors ses pas la mènent et la ramènent ici, semaine après semaine, un petit bouquet à la main quand elle peut en trouver un. Ce n’est pas Continuer la lecture faire un livre #10 | fleurs de fêlure

#L9 | Le bouquet de violettes

C’était un petit, tout petit bouquet aux frêles pétales chiffonnés, un ballotin violet cerclé de vert frileux. Entre les mains crispées les nuances de bleu et de mauve froissées se fondent sur la grisaille du manteau. Seul l’éclat jaune du cœur des fleurs flétries réchauffe de minuscules touches lumineuses la terne silhouette.

la fabrique | Écrire l’automne IX

je me suis fait une raison : cette foison m’est nécessaire. Ses temporalités différentes sont mon jardin. Je travaille à en accepter les jachères, les stérilités, les floraisons d’une l’instant d’un redoux au beau milieu de l’hiver… Continuer la lecture la fabrique | Écrire l’automne IX

la fabrique | Écrire l’automne VIII

Lundi Toujours cet étonnement du refus des élèves à lier le répertoire avec la vie. Je leur raconte ce qui se chante (tu as vu comme elles te parlent là ?), et des têtes apparaissent, des expressions que je les enjoins de mettre dans leur théâtre. La sacralisation leur bouche les oreilles. Lisa, à qui j’ai demandé de jouer un fou Continuer la lecture la fabrique | Écrire l’automne VIII

la fabrique | Écrire l’automne VII

Je me souviens d’avoir entendu f dire : quand on en est à écrire dix pages par jour. C’est se mettre à travailler d’une certaine façon. Comme de partir tôt le matin pour marcher, ou faire du vélo. J’ai devant moins six jours pour faire quelque chose de cet acabit. Je ne vais pas compter les pages. Mais je vais ouvrir la boîte du temps pour le manuscrit. C’est déjà bien en train. J’ai une botte secrète… Continuer la lecture la fabrique | Écrire l’automne VII

#L13 | dialogue avec Pfizer

Réécriture à partir du texte de la proposition L#9 Documenter Version 1 Imaginez de voyager avec Monsieur Charles Pfizer. Grosses moustaches blanches, barbe style début du XIXème, cassée à la moitié du menton comme une sorte de papillon poilu, yeux noirs qui te regardent. Fixement. Charles Pfizer est un aventurier qui quitte l’Allemagne avant qu’elle n’existe. Originaire du Royaume de Continuer la lecture #L13 | dialogue avec Pfizer