#L3 | L’auteure de «quelqu’un arrive quelque part» ne sait pas trop où elle en est mais a bon espoir

Agent de surveillance  Ils sont entrés comme des furieux dans la cabine de télésurveillance. Un type taillé comme une armoire à glace m’a saisi par les épaules, a fait pivoter mon fauteuil comme une toupie et m’a hurlé dessus. Je me suis endormi, parait-il. Pas possible, avec toute la caféine et le Redbull que j’ai dans le sang, je suis Continuer la lecture#L3 | L’auteure de «quelqu’un arrive quelque part» ne sait pas trop où elle en est mais a bon espoir

#L2 | trois chambres au-dessus du bar

Trois chambres au-dessus du bar. La seconde sert plus souvent que les autres. Une femme ou deux de temps en temps. Un homme une fois, mais ce n’était pas terrible. Ou alors il n’était pas très doué. Ou les deux. Néanmoins, les draps sont changés dans toutes les chambres au moins une fois par mois, au cas où. De la Continuer la lecture#L2 | trois chambres au-dessus du bar

#L3 | Le campement.

Après avoir marché un certain temps, l’homme nu est arrivé dans un campement. Comme il a dit qu’il avait froid, on lui a fait remarquer que ses vêtements étaient pourtant épais et de bonne confection. On l’a invité à venir s’assoir près du feu. Il y a là trois grandes kottas familiales et quelques autres, plus petites. De leur ouverture Continuer la lecture#L3 | Le campement.

#L4 | Territoires

Quelques textes permettant l’accès à des territoires géographiques ou intimes difficiles à atteindre / Vies parallèles se déroulant dans le proche ou le lointain et renseignant sur ce qui est vécu ici. Shulamith Firestone internée dans un hôpital psychiatrique de New York, arpentant les couloirs, restant assise dans la salle de télévision, écoutant, écoutant, écoutant sans cesse, recevant les histoires Continuer la lecture#L4 | Territoires

#L3 | Un mur et quatre secondes

Pour ses enfants, le mur sur lequel donnent les fenêtres de son salon est une entrave à leurs aspirations de vendre la maison plus cher. Pour elle, ce mur est l’écran où vient se poser son regard oisif. Il est recouvert par endroits de ciment qui tourne au noir, fruit d’une humidité que les jours d’été n’arrivent pas à faire Continuer la lecture#L3 | Un mur et quatre secondes

#L3 | Dans le quartier

(1er Quoi qui, 2ème Là) Steve habite la rue depuis déjà quelques années et il affectionne particulièrement son salon c’est à dire le banc situé sur la petite place. Sous un regard désabusé et un cheveu peu amène, il râle très fort lorsque quelqu’un s’avise de marcher sur ses plates-bandes -ce n’est pas parce-qu’il n’y a pas de porte, question Continuer la lecture#L3 | Dans le quartier

#L4 | Découvrir la vie, découvrir les livres

Du catalogue Manufrance : J’ai dix ans, je découvre un vocabulaire technique, et je rêve avec ses objets-mots, avec tous ces objets il y a toujours une solution. J’espère que dans la vraie vie c’est comme ça, rêver, et imaginer mille histoires. Mermoz de Kessel : J’ai quatorze ans, je découvrir le globe et l’aventure dans ce livre, vivre et écrire sa Continuer la lecture#L4 | Découvrir la vie, découvrir les livres

#P3 | la fine pince et la paisible assise

Pour manger, il faut faire venir du corps. Il faut apprendre. Apprendre à téter d’abord puis à porter à la bouche depuis des doigts malhabiles ce qu’on ramasse, se badigeonner de purée, tenir une cuillère, c’est bien mon grand, oh que tu es grande, en foutre partout sous vos applaudissements, être pris en photo, malgré soi pour que les grands-parents Continuer la lecture#P3 | la fine pince et la paisible assise

#L2 De l’autre coté de la route

Je me souviens d’elle. De sa façon discrète d’attendre le bus. De faire des mouvements de balancier imperceptibles avec son buste ; à la regarder comme ça, un peu tapi dans l’ombre derrière la haie de notre jardin, je me dis qu’elle n’était pas comme nous, que cette cadence pudique et distinguée c’était sa façon à elle de réinventer le Continuer la lecture#L2 De l’autre coté de la route

#L4 | J’aime qu’on me raconte des histoires

J’aime tellement qu’on me raconte des histoires, qu’on me parle vrai sur le monde et les gens que je ne reste qu’inconsciemment attentive à la forme et à la langue. Duras est un bon exemple de mon dilemme. Duras des histoires et Duras de la forme, du coup j’aime les deux et surtout ses films (et/ou ses acteurs et actrices) Continuer la lecture#L4 | J’aime qu’on me raconte des histoires