#L4-Lectures au long cours

Lire, c’était renoncer à dormir, s’installer contre l’ordre établi et entrer dans la clandestinité. Ce n’était pourtant que la Comtesse de Ségur, Gripari, les contes de la rue Mouffetard. Puis Bazin, Mauriac et Christiane F. Lire, c’était enchaîner tous les titres en rayon à la bibliothèque municipale. Tentative d’exhaustivité inatteignable, mais quel plaisir. De Blazac à Zola, des écrivains à Continuer la lecture#L4-Lectures au long cours

#L4 Sentimenthèque

Il n’y a pas d’ordre dans cette liste, du plus important au moins ou inversement, c’est plutôt comme une sorte de constellation. De Dickens : David Copperfield, pour l’enfance, son absolu dénuement et sa rédemption du monde. De Dostoïevski : L’idiot, pour les mêmes raisons mais une toute autre forme. De Passilinna : Le lièvre de Vatanen, pour mon attachement à cette Finlande Continuer la lecture#L4 Sentimenthèque

#P4 QUE DU PLAISIR

Tchekhov aux petits chiens

Retrouver la scène, retrouver le public, on n’en pouvait plus. C’est notre plaisir la rencontre avec le public, jouer… Arrête Simon ! Le plaisir de tout donner au public qui attend tellement de nous. C’est toute notre vie à nous autres, artistes, nous ne pouvons pas vivre sans ressentir l’émotion intense… Simon, maman te voit ! L’émotion intense de la scène, de Continuer la lecture#P4 QUE DU PLAISIR

P#4 | Non mais c’est vous qui voyez

Ça débarque pour les vacances, ça envahit l’espace, en deux temps trois mouvements ça met la maison en l’air, non mais faut voir ça… la petite mère, elle n’est plus chez elle mais elle laisse faire… ça ne t’embête pas si on prend les draps bleus parce qu’ils sont bien plus ?… mais c’est vous qui voyez… et ça prend Continuer la lectureP#4 | Non mais c’est vous qui voyez

#L4 | Eux par ordre alphabétique. Parmi tant d’autres, choix impossible, presque de hasard

Édith Azam, je l’ai rencontrée dans un atelier de Terres d’encre, elle m’a subjuguée par sa jeunesse, sa folie, sa façon à elle de creuser le langage, à la recherche du sens de la vie, de la mort, de l’amour… Écrire, pour faire barrage aux violences du monde, poser des mots sur l’incompréhensible, inventer une ligne d’horizon, de fuite, ou Continuer la lecture#L4 | Eux par ordre alphabétique. Parmi tant d’autres, choix impossible, presque de hasard

#L4 | Mes inséparables

De Stefen Zweig, le joueur d’échecs, 24 heures de la vie d’une femme, échapper à la folie, au désastre du total isolement, à l’addiction. Une traversée puissante du mental. De Sylvie Germain, nuit d’ambre, Opéra Muet, densité, violence des états d’âme, densité, contact charnel avec la nature, limites repoussées, démolitions intérieures. De Nancy Huston, dolce agonia, instruments des ténèbres, champs Continuer la lecture#L4 | Mes inséparables

#L2 Dont on ne sait

La première chose que l’on voit à la sortie du port, ce sont les bateaux qui s’entre-cognent, légers clapotis contre les barques colorées alignées comme jouets dans la baignoire ou bien sardines en boîte, dont on ne sait ni à qui elles sont ni à quoi elles servent, sauf à saluer, souhaiter la bienvenue. De l’autre côté de l’eau, elle se poste derrière la barrière pour attendre l’arrivée des visiteuses qui viennent encore la voir, patiente sentinelle avec ses cheveux gris au carré flou, jupe Continuer la lecture#L2 Dont on ne sait

#L3 Il ne vient jamais personne

Il a frappé à sa porte, elle l’a invité à entrer, à boire le thé. Jamais elle n’aurait dû lui ouvrir. Son seul souhait, être tranquille, un vrai besoin de solitude. Depuis qu’elle a son sujet, sa seule envie est de commencer. Mais voilà, il est arrivé. Après le thé, l’apéro, l’eau-de-vie. Enfourchez une tige de violette et laissez-vous emporter Continuer la lecture#L3 Il ne vient jamais personne